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Politique - CETTE ANNÉE OÙ TOUT A BASCULÉ / Récit

L’été 82, une tragédie libanaise en cinq actes

C’était il y a quarante ans. Une année de poussière et de sang pour le Liban. De coups de théâtre et de rumeurs qui deviennent réalité. De clochards qui réapparaissent en espions et d’Israéliens qui s’invitent à Bickfaya pour un enterrement. Elle n’est pas unique en son genre. Mais elle a été épiée par les caméras du monde entier. C’est l’année 1982. Celle de la drôlement nommée « opération Paix en Galilée » et de la présidence la plus courte de l’histoire du pays. Celle des faux adieux de Yasser Arafat et d’un massacre de civils camouflé sous une décharge à ordures. Une débâcle. Un nouveau « Stalingrad ». L’année où tout a changé. L’année où rien n’a changé pour le Liban. Deuxième épisode de notre série dédiée à cet été où tout a basculé.

L’été 82, une tragédie libanaise en cinq actes

24/06/1982 : dans la banlieue sud, durement éprouvée par les bombardements israéliens, un père de famille fuit avec ses deux enfants en bas âge. ©Archives L’OLJ

Il avait ses petites habitudes. Comme celle de papoter avec les clients dans la librairie de Monsieur B. Ou de s’installer au Goethe Institut pour lire quelques livres en allemand. Tout le quartier connaissait ce clochard excentrique, qu’on prenait...
Il avait ses petites habitudes. Comme celle de papoter avec les clients dans la librairie de Monsieur B. Ou de s’installer au Goethe Institut pour lire quelques livres en allemand. Tout le quartier connaissait ce clochard excentrique, qu’on prenait...

commentaires (3)

En dehors des analyses à froid: Ne jamais oublier jamais Pardonner le siège de Beyrouth de 1982 et la sauvagerie des bombardements de l’armée israélienne, air/mer/terre, jour et nuit pendant un mois , et la bombe à fragmentation sur l’immeuble Akar, 240 morts en une minutes… ça aussi c’est un traumatisme ancré dans les veines des habitants de Beyrouth ( ouest)…

Dina HAIDAR

10 h 44, le 15 septembre 2022

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Commentaires (3)

  • En dehors des analyses à froid: Ne jamais oublier jamais Pardonner le siège de Beyrouth de 1982 et la sauvagerie des bombardements de l’armée israélienne, air/mer/terre, jour et nuit pendant un mois , et la bombe à fragmentation sur l’immeuble Akar, 240 morts en une minutes… ça aussi c’est un traumatisme ancré dans les veines des habitants de Beyrouth ( ouest)…

    Dina HAIDAR

    10 h 44, le 15 septembre 2022

  • "Amine Gemayel, le frère aîné de Bachir, apparaît comme son successeur naturel aussi bien pour les partisans que pour les opposants traditionnels. Le 23 septembre 1982, il prend ainsi la tête de l’État. Cette date marque l’équinoxe d’automne. L’été est fini..." Pour comprendre vraiment ce qui s'est passé, il faudrait lire le livre de Georges Freyha "Avec Bachir". En particulier, cet auteur très proche de Bachir nous décrit en détail le caractère roublard de son frère aîné, qui pensait pouvoir rouler les Israéliens...Le résultat est connu: la débâcle de la Montagne et tout ce qui s'en est suivi, et un mandat qui s'est terminé par la plus grande catastrophe qu'ait connue le Liban...

    Georges MELKI

    10 h 10, le 13 septembre 2022

  • Voilà ce qui arrive quand on joue au petits malins et on signe les Accords du Caire en 1969, en abdiquant sa souveraineté sur des pans entiers de son territoire aux Fédayins palestiniens. Mais bien sûr, il est plus simple de porter la faute aux autres. Les libanais et les ‘dirigeants’ qu’ils se choisissent sont les artisans spécialisés de leurs propres malheurs. Et ça continue..

    Mago1

    02 h 14, le 13 septembre 2022

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