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Culture - Spectacle

Retrouver l’esprit de Gaïa à travers le théâtre japonais....

« The Rebirth » (La Renaissance), interprétée par la troupe Dreamers (Les rêveurs), ce soir au Monnot, en hommage à l’une des victimes du 4 août.

Retrouver l’esprit de Gaïa à travers le théâtre japonais....

« Armanogawa », ou « The Rebirth », une histoire d’amour pas comme les autres. Photo DR

La pièce The Rebirth (La Renaissance), interprétée par la troupe Dreamers (Les rêveurs), sera présentée ce soir, jeudi 7 juillet, à 19h30 sur les planches du théâtre Monnot, en hommage à Gaïa Fodoulian, l’une des nombreuses victimes de la double explosion au port de Beyrouth le 4 août 2020. Fauchée dans la fleur de l’âge à 29 ans, la jeune femme est toujours dans les souvenirs de sa famille et de ses amis. Pour évoquer sa mémoire et célébrer son anniversaire qui tombe justement le 8 juillet, quoi de mieux qu’une histoire d’amour et de rencontre exceptionnelle venue du Japon, terre des samouraïs, des contes et des légendes immortelles ?

Les jeune femmes actrices, une brochette de comédiennes du Centre académique japonais de l’Université Saint-Joseph (Cajap), entourant la Japonaise Rinka Takemina. Photo DR

Armanogawa, ou The Rebirth, est en effet une histoire d’amour pas comme les autres, doublée d’un mythe emblématique sur l’infinie force d’aimer et l’invincible pouvoir de défier le destin, hors de l’espace et du temps.

Dans un décor sobre et des costumes du pays du Soleil levant (kimono, yukata, sabres, atouts de samouraïs), les jeunes femmes actrices – une brochette de comédiennes du Centre académique japonais de l’Université Saint-Joseph (Cajap) entourant la Japonaise Rinka Takemina – revêtent tous les masques et les rôles, y compris masculins.

Dans une mise en scène d’Eiko Minami, la performance se déroule en langue japonaise tout en accordant une place prépondérante à la traduction libanaise.

L’histoire de cette pièce familiale se déroule dans un espace hors du temps, entre rêve et réalité, celle d’une promesse d’amour éternel entre Otsuru et son ami d’enfance Kojirou. Ce n’est que par la renaissance et la métamorphose d’Otsuru en grue blanche que les amants pourront se réunir. Entre fantaisie, images oniriques et flashs de la réalité, la trame de l’histoire est inspirée par la légende japonaise du Tanabata (la nuit du 7 juillet) selon laquelle seules les personnes qui s’aiment ont le droit de se rencontrer et de se revoir dans la Voie lactée. La représentation est parsemée de différentes saynètes colorées et vives et inclut musique, danses et chants. Comme une estampe aux contours doux et feutrés, voilà un spectacle dédié à l’enchantement et à l’émerveillement. Avec, à la clé, une surprise qui, tout en flattant les sentiments d’amour les plus délirants et les plus fous, chatouille aussi la corde patriotique et le patrimoine culturel libanais. Le Cajap, dont sont issues les comédiennes, dispense une formation linguistique et un cadre de services culturels depuis 2000, afin de développer et amplifier les échanges entre le Liban et le Japon. Tous les dons et les ventes des billets pour cette unique représentation seront versés à l’association caritative pour la protection des animaux

gaiafodoulianassociation.org

La pièce The Rebirth (La Renaissance), interprétée par la troupe Dreamers (Les rêveurs), sera présentée ce soir, jeudi 7 juillet, à 19h30 sur les planches du théâtre Monnot, en hommage à Gaïa Fodoulian, l’une des nombreuses victimes de la double explosion au port de Beyrouth le 4 août 2020. Fauchée dans la fleur de l’âge à 29 ans, la jeune femme est toujours dans les souvenirs...

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