
© Boris Levy
Caroline Hatem est metteuse en scène, comédienne et chorégraphe. Sa première mise en scène, Al-Beyt d'Arzé Khodr, a reçu le prix du meilleur texte et des meilleures comédiennes au Festival national de théâtre du Liban en 2018. Elle monte par la suite Al-Zifaf, adaptée de La Noce chez les petits-bourgeois de Brecht, représentant l'Allemagne au Festival européen du théâtre à Beyrouth en 2019. Après Al-Aadiloun (une adaptation des Justes d'Albert Camus qui se joue actuellement au théâtre Monnot), elle s'attelle à la mise en scène de Transit Tripoli, adaptée du roman d'Anna Seghers, avec une première prévue en novembre 2022 à l'Akademie der Künste, en partenariat avec la Schaubühne de Berlin.
Quel est le principal trait de votre caractère ?
L’optimisme.
Votre qualité préférée chez une personne ?
La force de caractère.
Qu'appréciez-vous le plus chez vos amis ?
L’amour inconditionnel.
Votre principal défaut ?
Faire ce que je veux, tout le temps, sans écouter quiconque.
Votre occupation préférée ?
La mise en scène.
Votre rêve de bonheur ?
Une compagnie théâtrale. Ou un instant d’éternité sous un tilleul.
Quel serait votre plus grand malheur ?
Perdre mon fils.
Ce que vous voudriez être ?
Toujours plus vaste, toujours plus précise.
Le pays où vous désireriez vivre ?
Le mien.
Vos auteurs favoris en prose ?
Ouf. Les grands. Faulkner inclus. Romain Gary.
Vos poètes préférés ?
Aragon. Pessoa. Philippe Jaccottet.
Vos héros dans la fiction ?
Leni Gruyten (Portrait de dame avec groupe de Heinrich Boll).
Vos compositeurs préférés ?
Bach. Scriabine. Fauré.
Vos peintres favoris ?
Van Gogh. Schiele.
Vos héros dans la vie réelle ?
Alice, ma mère. Camus.
Ce que vous détestez par-dessus tout ?
La lâcheté.
Les caractères historiques que vous détestez le plus ?
Les fascistes et les dictateurs.
Le fait militaire que vous admirez le plus ?
La résistance de Tyr (contre Alexandre le Grand).
La réforme que vous estimez le plus ?
Toujours plus de liberté et de dignité pour les femmes. Élection, compte en banque et, espérons-le chez nous, droit de transmission de la nationalité.
L'état présent de votre esprit ?
Combative.
Comment aimeriez-vous mourir ?
Sous un arbre.
Le don de la nature que vous aimeriez avoir ?
Voir ce qui nous unit, toujours.
Les fautes qui vous inspirent le plus d'indulgence ?
Les oublis.
Votre devise ?
Ça ira. Allons-y.