Elie Buzyn, l'un des derniers grands témoins français d'Auschwitz, est mort lundi matin à l'âge de 93 ans, a annoncé sa fille, l'ancienne ministre Agnès Buzyn à l'AFP. "Il est décédé ce matin. Il était entouré de sa famille", a déclaré Mme Buzyn, ancienne ministre française de la Santé.
Elie Buzyn "a transmis le relais avec une constance et une détermination incroyable jusqu'au bout", a affirmé à l'AFP le grand rabbin de France Haïm Korsia.
"Immense témoin de la Shoah et infatigable combattant de la mémoire Élie Buzyn, nous a quitté", a également écrit sur Twitter Francis Kalifat, président du Conseil représentatif des institutions juives (Crif). "Nous apprenons avec une grande tristesse le décès d'Elie Buzyn", a également twitté la Fondation pour la mémoire de la Shoah.
Ce rescapé du camp d'Auschwitz (Pologne) né en Pologne le 7 janvier 1929, avait été arrêté en août 1944 dans le ghetto juif de Lodz (Pologne) où sa famille était parquée. En 1956, il s'installe en France, où il deviendra chirurgien orthopédique et épousera une psychanalyste de renom, Etty Buzyn (née Wrobel), spécialiste de la petite enfance. Après la guerre, il s'était longtemps tu, mais s'est ensuite employé à transmettre la mémoire de la Shoah. Il appelait les jeunes à être "des témoins des témoins".
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