Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Liban

Sit-in contre l'arrêt des permis pour les carrières dans la Békaa

Sit-in contre l'arrêt des permis pour les carrières dans la Békaa

Des habitants, propriétaires de carrières et de concasseurs de Nabi Chit (Békaa) protestent contre une décision du ministère de l'Intérieur d'arrêter de leur accorder des permis, le 7 mai 2022. Photo fournie par notre correspondante Sarah Abdallah

Des habitants et des propriétaires de carrières et de concasseurs du village de Nabi Chit et de Baalbeck, dans la Békaa, ont organisé samedi un sit-in en bloquant l'axe autoroutier Zahlé-Baalbeck pour protester contre une décision du ministère de l'Intérieur de ne plus leur accorder de permis, rapporte notre correspondante Sarah Abdallah. Ils redoutent de perdre leur emploi, dans un Liban secoué par une crise économique sans précédent depuis 2019.

Au cours de cette mobilisation, le maire de Nabi Chit, Ali el-Mousaoui, ainsi que plusieurs citoyens de la région ont exhorté le ministre de l'Intérieur Bassam Maoulaoui à revenir sur cette décision, affirmant que d'autres régions reçoivent des permis. "L'arrêt des carrières signifie que de nombreuses personnes se retrouveront au chômage dans ce contexte d'effondrement de la situation économique", a déclaré Ali el-Mousaoui. "Par conséquent, nous appelons le ministre de l'Intérieur à revenir sur sa décision et à autoriser les concasseurs à reprendre le travail immédiatement", a-t-il poursuivi. Ces machines permettent de réduire les roches en pierres de tailles différentes et de traiter certains déchets pour les recycler.

L’État a du mal à réglementer le travail des carrières à travers le territoire national, ce secteur provoquant des dommages environnementaux considérables.

Des habitants et des propriétaires de carrières et de concasseurs du village de Nabi Chit et de Baalbeck, dans la Békaa, ont organisé samedi un sit-in en bloquant l'axe autoroutier Zahlé-Baalbeck pour protester contre une décision du ministère de l'Intérieur de ne plus leur accorder de permis, rapporte notre correspondante Sarah Abdallah. Ils redoutent de perdre leur emploi, dans un Liban...