
Sammy Clark. Photo tirée du compte instagram du chanteur
Nombreux sont ceux, au Liban et au-delà, à avoir grandi avec sa voix. Notamment quand elle portait le générique, en arabe, de Grendizer, Goldorak version locale. Nombreux sont ceux, aussi, à avoir dansé sur les airs de Take Me With You, à avoir fredonné Mory Mory, Ah ala hal'iyam ou Tami. Avec le décès du chanteur libanais Sammy Clark, dimanche à 73 ans, des suites de problèmes cardiaques, c’est un pan de la jeunesse de nombre de Libanais qui est parti.
Sammy Clark, de son vrai nom Sami Hobeika, était né en 1948 au Liban. Dès l’enfance, il baigne dans la musique. Plus tard, après avoir abandonné ses études de droit, il participe à des concours télévisés de chant. En 1970, à la demande d'Élias Rahbani, il participe à de nombreux festivals internationaux, et d'abord à un festival de chansons à Athènes. Suivront les tournées, les émissions de télévision, les hits, dans plusieurs langues. Mais également un engagement social marqué pour le Liban, notamment durant la guerre. Avec la naissance de ses enfants, dans les années 90, il avait pris une pause. Pour mieux revenir sur le devant de la scène, il y a quelques années.
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