Les ministres libanais de l'Intérieur Bassam Maoulaoui et de l'Environnement Nasser Yassine ont examiné vendredi avec des responsables municipaux les "solutions possibles" pouvant être apportées à la crise des déchets, alors que la compagnie Ramco, chargée du ramassage des ordures ménagères au Metn, au Kesrouan et dans une partie de Beyrouth pour le compte de l’État, a annoncé une nouvelle grève et que les déchets recommencent à s'amonceler dans plusieurs régions.
La réunion, organisée au ministère de l'Intérieur, a notamment réuni des responsables locaux du Mont-Liban, de Beyrouth, du Metn et de la banlieue-sud, ainsi qu'un haut responsable du Conseil du développement et de la reconstruction (CDR, qui signe les contrats avec les entrepreneurs). Elle s'est tenue alors que mercredi, Ramco avait demandé au CDR de lancer un nouvel appel d’offres afin de lui trouver un remplaçant, évoquant longuement l’impasse financière dans laquelle se trouve l'entreprise en raison de la crise.
En 2015 et 2016, de nombreuses régions libanaises, notamment Beyrouth, s'étaient retrouvées noyées dans les déchets en raison de la fermeture de la décharge de Naamé, au sud de la capitale libanaise. Les autorités ne sont toujours pas parvenues à adopter des solutions durables, et actuellement, deux décharges côtières sont en place pour accueillir les ordures ménagères du pays, mais la gestion de ces déchets reste problématique.
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