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Projet de budget sur la base d'un maintien des sanctions


Projet de budget sur la base d'un maintien des sanctions

Le président de la Chambre en Iran, Mohammad Bagher Ghalibaf lors d'une séance parlementaire, à Téhéran, le 1er décembre 2021. Photo ATTA KENARE / AFP

L'Iran a proposé un projet de budget pour l'année fiscale 2022-23 avec comme hypothèse le maintien des sanctions imposées en 2018 par les États-Unis, a indiqué le président de l'Organisation de la planification et du budget.

"Le projet de loi budgétaire de l'année fiscale 1401 (21 mars 2022-20 mars 2023) a été bouclé en supposant la poursuite des sanctions, sans lier la gestion du pays aux résultats des négociations sur le nucléaire", a affirmé mardi Massoud Mirkazemi, cité mercredi par la presse.

L'Iran et plusieurs grandes puissances ont repris lundi des négociations à Vienne pour relancer l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien.

Ce pacte offrait à Téhéran la levée d'une partie des sanctions étouffant son économie en échange d'une réduction drastique de son programme nucléaire. Mais les Etats-Unis ont quitté le pacte en 2018 et rétabli les mesures punitives. En retour, la République islamique, qui dément vouloir se doter de la bombe, a progressivement abandonné ses engagements.

Dans les négociations, Téhéran insiste sur une levée des sanctions qui pèsent lourdement sur l'économie nationale, mais les analystes sont peu optimistes sur les chances de ressusciter rapidement l'accord de 2015, en plein délitement.

Par ailleurs, également selon la presse, le conseiller du président de la Commission parlementaire du plan et du budget Mohammad Hosseini avait déclaré à mi-novembre à l'agence Fars qu'il tablait pour l'année 2022-2023 sur la vente de 1,2 million de barils de pétrole à raison de 60 dollars le baril. Une hypothèse très haute car l'Iran vend actuellement 600.000 barils.

Le projet de budget doit être présenté au Parlement le 6 décembre.

L'Iran a proposé un projet de budget pour l'année fiscale 2022-23 avec comme hypothèse le maintien des sanctions imposées en 2018 par les États-Unis, a indiqué le président de l'Organisation de la planification et du budget."Le projet de loi budgétaire de l'année fiscale 1401 (21 mars 2022-20 mars 2023) a été bouclé en supposant la poursuite des sanctions, sans lier la gestion du pays...