L'Iran n'envisage pas de ratifier l'accord de Paris sur le climat adopté en 2015 tant que le pays demeurera sous sanctions internationales en raison de son programme nucléaire controversé, a affirmé le chef de l'Agence de protection de l'environnement.
"Si l'Iran finalisait son processus d'adhésion à l'Accord de Paris, il ne pourrait pas le mettre en œuvre ni bénéficier de ses avantages à cause des sanctions. Comment peut-il alors s'engager (dans ce traité) s'il n'en tire aucun bénéfice", a déclaré Ali Salajegheh, cité mercredi par l'agence Irna. "Pour que l'Iran signe et s'engage, la première condition est que les sanctions oppressives soient levées", a-t-il dit en marge de la 26e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26) à Glasgow, en Ecosse. "Notre message principal à ce sommet, c'est que les pays s'engagent à discuter en priorité de la levée des sanctions contre la République islamique d'Iran", a-t-il ajouté.
Le responsable a rappelé que "la condition préalable posée par l'Iran pour réduire de 4% en 2030 les gaz a effet de serre était la levée de toutes les sanctions, car le coût pour l'Iran pour arriver à cet objectif se monterait à 56 milliards de dollars".
"Si l'Iran finalisait son processus d'adhésion à l'Accord de Paris, il ne pourrait pas le mettre en œuvre ni bénéficier de ses avantages...
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