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Dernières Infos - Migrations

La crise à la frontière du Bélarus menace "la sécurité de l'UE tout entière", selon Morawiecki

La crise à la frontière du Bélarus menace

Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki lors d'une conférence de presse en Allemagne, le 17 février 2018. Photo d'archives Thomas KIENZLE / AFP

Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a affirmé mardi que la crise des migrants à la frontière du Bélarus menaçait la "stabilité et la sécurité" de toute l'Union européenne.

"Sceller la frontière polonaise relève de notre intérêt national. Mais aujourd'hui, c'est la stabilité et la sécurité de l'UE tout entière qui est en jeu", a écrit le chef du gouvernement polonais sur Twitter. "Cette attaque hybride du régime (du président bélarusse Alexandre) Loukachenko nous vise tous. Nous ne nous laisserons pas intimider et nous défendrons la paix en Europe avec nos partenaires de l'Otan et de l'UE", a-t-il ajouté.

Le Bélarus a rejeté mardi les accusations "sans fondement" de Varsovie selon lesquelles Minsk serait derrière les tentatives de passage illégal de milliers de migrants à la frontière polonaise. "Le ministère bélarusse de la Défense considère les accusations de la partie polonaise sans fondement et sans justification", a indiqué le ministère dans un communiqué, accusant à son tour la Pologne de faire "délibérément" monter les tensions.

Lundi, la Pologne a bloqué une tentative de passage en masse de la frontière par des centaines de migrants venus du Bélarus, pour la plupart originaires du Proche-Orient et munis de cutters et de branches pour essayer de forcer le passage de la frontière, hérissée de barbelés coupants. L'UE accuse Alexandre Loukachenko, qui le dément, d'avoir orchestré une vague de migrants et de réfugiés, venus principalement du Moyen-Orient, en représailles aux sanctions imposées par Bruxelles à la suite d'une répression brutale de son régime contre l'opposition.

Washington et Bruxelles ont appelé Minsk à mettre un terme à ce qu'ils décrivent comme une vague de migrants orchestrée. L'OTAN a jugé lundi "inacceptable" la manière dont le Bélarus "utilise" la question migratoire. Peter Stano, le porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, a évoqué la possibilité de nouvelles sanctions de l'UE à l'encontre du Bélarus.

Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a affirmé mardi que la crise des migrants à la frontière du Bélarus menaçait la "stabilité et la sécurité" de toute l'Union européenne.
"Sceller la frontière polonaise relève de notre intérêt national. Mais aujourd'hui, c'est la stabilité et la sécurité de l'UE tout entière qui est en jeu", a écrit le chef du gouvernement polonais...