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L'Irak signe un nouvel accord pour des centrales électriques solaires

L'Irak signe un nouvel accord pour des centrales électriques solaires

Un drapeau irakien. Photo AFP

L'Irak, pays confronté à une crise énergétique aiguë, a signé jeudi un accord avec un consortium emmené par le Norvégien Scatec pour la construction de centrales électriques solaires, au lendemain de la signature d'un contrat similaire avec l'entreprise émiratie Masdar.

D'ici 2023, l'Irak ambitionne de signer plusieurs accords qui permettront la production de 7.500 mégawatts, soit à terme 25% des besoins du pays en matière d'électricité, a indiqué à l'AFP Suha Daoud Najjar, qui dirige l'Autorité des investissements.

L'accord conclu avec le consortium du norvégien Scatec, doit coûter quelque 500 millions de dollars et prévoit la construction de deux centrales d'une capacité totale de 525 MW au sud de Bagdad, l'une dans la région de Kerbala (300 MW) et l'autre dans la région de Babel. Le consortium inclut l'entreprise égyptienne Orascom et la compagnie irakienne AlBilal group.

"C'est un pas vers le développement durable (...) pour tirer profit de nos ressources naturelles", s'est félicité lors d'une conférence de presse à Bagdad le ministre du Pétrole Ihssan Ismaïl. "L'Irak est en retard, ces (projets) auraient dû commencer il y a plus de dix ans", a-t-il souligné. "On espère démarrer la construction de ces projets le plus rapidement possible", a indiqué à l'AFP le vice-président régional de l'entreprise Scatec, Abdelaziz Yatribi, évoquant un délai de six à douze mois. Mercredi, l'Irak a signé un contrat avec Masdar pour la construction de cinq centrales solaires d'une capacité de production totale de 1.000 MW.

Et en septembre, il a conclu un accord avec TotalEnergies englobant la construction d'une centrale électrique solaire d'une capacité de 1.000 MW pour fournir la région de Bassora (sud). L'Irak dispose d'immenses réserves d'hydrocarbures mais le secteur énergétique est miné par des décennies de conflit, de corruption, et la vétusté des installations. Il connaît d'incessantes coupures d'électricité, qui alimentent le mécontentement social. Il produit actuellement 16.000 mégawatts, bien loin des 24.000 MW estimés nécessaires pour satisfaire la demande.

L'Irak, pays confronté à une crise énergétique aiguë, a signé jeudi un accord avec un consortium emmené par le Norvégien Scatec pour la construction de centrales électriques solaires, au lendemain de la signature d'un contrat similaire avec l'entreprise émiratie Masdar.D'ici 2023, l'Irak ambitionne de signer plusieurs accords qui permettront la production de 7.500 mégawatts, soit à...