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Dernières Infos - Pénuries au Liban

Plusieurs routes brièvement bloquées dans le Nord par des chauffeurs de bus et de taxis

Plusieurs routes brièvement bloquées dans le Nord par des chauffeurs de bus et de taxis

Des propriétaires de bus et de taxis bloquant l'entrée des raffineries de Beddaoui à Tripoli (Liban-Nord) avec des voitures et des bus, le 6 septembre 2021. Photo Michel Hallak

Des chauffeurs de bus et de taxis ont bloqué pendant plusieurs heures lundi avec leurs véhicules des routes dans la région de Qalamoun, à l'entrée sud de Tripoli, ainsi que l'entrée des installations pétrolières de Beddaoui à Tripoli (Liban-Nord), pour dénoncer le manque de carburants, alors que les pénuries continuent de s'accentuer dans un pays en plein effondrement.

Les protestataires ont manifesté aux abords de la route Tripoli-Minieh-Akkar parallèlement à l'entrée des raffineries de la région, ce qui a provoqué des embouteillages entre Beddaoui et Orman (Nord), rapporte nore correspondant dans la région, Michel Hallak. Déplorant cette situation, le président du syndicat des chauffeurs du Nord, Chadi el-Sayed, a appelé les autorités concernées à fournir des carburants aux chauffeurs, afin qu'ils puissent reprendre leur travail, et a mis en garde contre de nouvelles mesures d'escalade si ceux-ci ne sont pas approvisionnés en carburants. Le sit-in a pris fin peu avant midi.

Chadi el-Sayed a remercié l'armée libanaise qui est intervenue et l'a aidé à s'entretenir avec la direction des installations pétrolières de Beddaoui. Selon le syndicaliste, un accord avec les installations pétrolières de Tripoli a été conclu pour aider les chauffeurs à s'approvisionner en mazout dans certaines stations-service.

En juin dernier, le syndicat des propriétaires de stations-service au Liban avait déclaré qu'une voie sera consacrée aux bus et aux taxis devant les pompes à essence, pour leur accorder la priorité. Cette décision ne semble toutefois toujours pas appliquée, le chaos régnant souvent devant ces stations.

Les crise des carburants persiste, les responsables n'ayant toujours pas trouvé de solution au problème, et le mode de vie des Libanais valse dorénavant au rythme des crises. Un grand nombre d'automobilistes font la queue pendant de longues heures au quotidien devant les stations encore ouvertes, dans ce qui est désormais qualifié de "files de l'humiliation".

Des chauffeurs de bus et de taxis ont bloqué pendant plusieurs heures lundi avec leurs véhicules des routes dans la région de Qalamoun, à l'entrée sud de Tripoli, ainsi que l'entrée des installations pétrolières de Beddaoui à Tripoli (Liban-Nord), pour dénoncer le manque de carburants, alors que les pénuries continuent de s'accentuer dans un pays en plein effondrement.Les...