Des propriétaires de générateurs ont tenu lundi un sit-in devant les installations pétrolières de Beddaoui, au nord de Tripoli (Liban-Nord), pour réclamer que leur soit fourni des quantités de mazout, nécessaire au fonctionnement de leurs groupes électrogènes, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Affirmant que les installations avaient encore en réserve du carburant, ils ont réclamé que celui-ci soit distribué. Faute d'approvisionnement en mazout, les propriétaires éteignent leurs générateurs une partie de la journée.
Le Liban connaît depuis plusieurs semaines une pénurie d'essence et de mazout, en raison d'une part de la lenteur des procédures administratives pour le financement des importations subventionnées par la Banque du Liban, et de l'autre des opérations de contrebande à destination de la Syrie. Le mazout est pourtant essentiel pour faire tourner les générateurs privés, répandus dans tout le pays pour pallier le déficit de production de courant d'Électricité du Liban. Les rationnements de courant peuvent atteindre 23 heures par jour et les générateurs ne prennent le relais qu'une partie du temps. Ces derniers jours, plusieurs secteurs, et notamment les hôpitaux privés et la restauration, avaient mis en garde contre l'impact de ces pénuries sur la poursuite de leurs activités, les hôpitaux agitant la menace d'une "catastrophe sanitaire" en l'absence de solutions.
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