Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Présidentielle en Iran

Trois candidats se retirent



Trois candidats se retirent

Affiche du candidat Saïd Jalili, ancien secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale, à Téhéran, le 16 juin 2021.Majid Asgaripour/WANA (West Asia News Agency) via REUTERS

Trois des sept candidats à la présidentielle iranienne ont annoncé mercredi qu'ils se désistaient, à moins de 48 heures de l'ouverture du scrutin.

Le premier a avoir fait part du retrait de sa candidature est Mohsen Mehralizadeh, ancien vice-président et l'un des deux réformateurs en lice. L'information, d'abord rapportée sans source par l'agence officielle Irna, a été confirmée par un porte-parole de la campagne de M. Mehralizadeh cité par l'agence Isna.

Le porte-parole n'a fourni aucune explication sur ce retrait, et M. Mehralizadeh n'avait fourni aucune consigne de vote en début de soirée, à moins de douze heures de la clôture de la campagne électorale (à 7h00 jeudi, soit 2h30 GMT).

Des sept candidats à la succession du président sortant, le modéré Hassan Rohani, qui ne peut se représenter cette année après deux mandats consécutifs, M. Mehralizadeh était le seul à ne pas dépasser le seuil de 1% des intentions de vote, selon l'institut de sondage iranien Ispa.

Le deux autres candidats ayant jeté l'éponge mercredi, dernier jour de la campagne électorale, sont deux ultraconservateurs, le député Aliréza Zakani, et Saïd Jalili, ancien secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale, selon leurs déclarations reproduites par les médias iraniens.

Tous deux ont appelé à voter pour le chef de l'Autorité judiciaire, Ebrahim Raïssi. Selon Ispa, M. Zakani état crédité de 3% des intentions de vote, et M. Jalili de 3,5%.

Les désistements sont fréquents lors des présidentielles en Iran, où les ralliements de dernière minute à tel ou tel candidat peuvent se troquer en échange de postes gouvernementaux.

Ultraconservateur sans grand charisme se présentant comme le champion de la lutte contre la corruption et de la défense des classes défavorisées, M. Raïssi fait figure de grand favori du scrutin, fort des 38% qu'il avait obtenus il y a quatre ans et faute d'adversaire de taille après la disqualification de plusieurs figures politiques qui auraient pu lui faire de l'ombre.

L'élection de vendredi doit avoir lieu alors que se tiennent à Vienne des négociations entre la République islamique et la communauté internationale pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien, et sur fond de mécontentement général face à la grave crise économique et sociale que subit le pays.

Selon les rares sondages disponibles, l'abstention pourrait dépasser le record des 57% enregistrés lors des législatives de 2020.

Trois des sept candidats à la présidentielle iranienne ont annoncé mercredi qu'ils se désistaient, à moins de 48 heures de l'ouverture du scrutin.Le premier a avoir fait part du retrait de sa candidature est Mohsen Mehralizadeh, ancien vice-président et l'un des deux réformateurs en lice. L'information, d'abord rapportée sans source par l'agence officielle Irna, a été confirmée...