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Dernières Infos - France

Jihad en Syrie : trois personnes mises en examen et écrouées

Trois personnes ont été mises en examen et écrouées vendredi dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le jour même pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et "financement du terrorisme", a annoncé à l'AFP une source judiciaire.

Huit personnes avaient été placées en garde à vue mardi en France dans une enquête préliminaire portant sur le séjour d'un homme en Syrie et un possible réseau d'envoi de fonds vers ce pays. Six hommes avaient été interpellés dans le Bas-Rhin et un autre dans le Puy-de-Dôme, tandis qu'une huitième personne s'était présentée au siège de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) où elle était convoquée. Vendredi, à l'issue de quatre-vingt-seize heures de garde à vue, le Pnat a confié les investigations à un juge d'instruction antiterroriste. Les trois personnes mises en examen sont nées en Russie pour deux d'entre elles, en Géorgie pour la dernière, selon une source proche du dossier. Elles ont été placées en détention provisoire. Une partie de ces personnes sont issues de la communauté tchétchène, selon cette même source.

En perquisition ont été trouvés 40.000 euros en espèces ainsi que des éléments pouvant servir à la constitution d'un système de mise à feu, mais pas d'explosifs, a également précisé cette source. 

Les cinq autres personnes ont été relâchées sans poursuite à ce stade.

La justice antiterroriste mène régulièrement des coups de filet en France liés au financement du terrorisme vers la zone irako-syrienne. En septembre 2020, une vaste opération d'interpellations avait été menée pour démanteler un réseau utilisant des crypto-monnaies pour financer principalement des membres d'el-Qaëda et du groupe Etat islamique en Syrie. Des poursuites avaient été engagées contre 8 des 30 personnes arrêtées.

Trois personnes ont été mises en examen et écrouées vendredi dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le jour même pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et "financement du terrorisme", a annoncé à l'AFP une source judiciaire.Huit personnes avaient été placées en garde à vue mardi en France dans une enquête préliminaire portant sur le séjour d'un homme en...