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L'ONU exhorte les parties au conflit à accepter son plan de paix



L'ONU exhorte les parties au conflit à accepter son plan de paix

L'émissaire de l'ONU pour le Yémen Martin Griffiths lors d'une conférence de presse à Berlin, le 12 avril 2021. John MacDougall/Pool via REUTERS

L'émissaire de l'ONU pour le Yémen Martin Griffiths, a exhorté jeudi les parties au conflit à accepter sa proposition de plan de paix, assurant devant le Conseil de sécurité avoir obtenu un consensus de la communauté internationale pour le soutenir.

"Tout ce dont nous avons besoin maintenant, c'est un accord des parties. C'est tout", a-t-il résumé lors d'une visioconférence du Conseil de sécurité consacrée au Yémen. "La communauté internationale, représentée par ce Conseil, est unie" avec "un message central, clair et cohérent: que la seule issue au conflit est une solution politique négociée", s'est aussi félicité l'émissaire.

"D'une manière générale, il est également vrai qu'il existe une convergence de voix diplomatiques en faveur de la fin de la guerre et de sa résolution politique réussie", a insisté Martin Griffiths qui a participé lundi à Berlin à des négociations impliquant les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (États-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni), ainsi que l'Allemagne, la Suède, le Koweït et l'Union européenne.

Lors de son intervention, l'ambassadrice américaine à l'ONU, Linda Thomas-Greenfield, a pour sa part estimé que la principale responsabilité dans l'absence de paix au Yémen revenait aujourd'hui aux houthis.

"Nous exhortons les houthis à réagir et à s'engager de manière productive", a-t-elle dit. Mais "les actions des houthis à ce jour ne nous amènent pas à croire qu'ils sont attachés à une résolution pacifique du conflit", a ajouté la diplomate américaine. "L'offensive des houthis à Marib continue de faire des victimes parmi les Yéménites, y compris parmi les personnes déplacées à l'intérieur du pays", a-t-elle dénoncé.

Les Nations unies ont proposé depuis février un plan de réglement du conflit incluant un cessez-le-feu national, l'ouverture de routes entre le nord et le sud du pays pour garantir la libre circulation des personnes, de l'aide humanitaire et des marchandises, et le lancement d'un processus politique de paix.

Le Yémen est en guerre depuis six ans entre les forces du président Abd Rabbo Mansour Hadi, soutenues par l'Arabie saoudite et d'autres États arabes, et les rebelles houthis soutenus par l'Iran.

Le conflit, déclenché en 2014 par une offensive des rebelles, a tué des dizaines de milliers de personnes selon des ONG, et mené des millions d'autres au bord de la famine.

L'émissaire de l'ONU pour le Yémen Martin Griffiths, a exhorté jeudi les parties au conflit à accepter sa proposition de plan de paix, assurant devant le Conseil de sécurité avoir obtenu un consensus de la communauté internationale pour le soutenir."Tout ce dont nous avons besoin maintenant, c'est un accord des parties. C'est tout", a-t-il résumé lors d'une visioconférence du Conseil de...