La France a condamné mardi l'annonce par l'Iran de son intention de "commencer à enrichir l'uranium à 60%", qui représente "un développement grave" nécessitant "une réponse coordonnée" des pays impliqués dans les négociations sur le dossier nucléaire, a réagi l'Elysée. "Il s'agit d'un développement grave, que nous condamnons et qui nécessite une réponse coordonnée" de la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni avec les USA, les Russes et les Chinois, a indiqué la présidence française, en précisant que cette coordination était "en cours".
L'Iran a provoqué la surprise en annonçant son intention de "commencer à enrichir l'uranium à 60%", niveau qui le rapprocherait d'une capacité d'utilisation militaire, deux jours après un "sabotage" de son usine d'enrichissement de Natanz, que Téhéran impute à Israël. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a confirmé mardi avoir été notifiée par l'Iran. La République islamique enrichit actuellement de l'uranium à 20% en isotope 235, bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l'accord international sur le nucléaire iranien conclu à Vienne en 2015.
Les discussions pour sauver cet accord, qui devaient reprendre mercredi à Vienne, ont été reportées à jeudi, a annoncé mardi l'ambassadeur russe auprès des organisations internationales.
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