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Agenda - Hommage à Halim Fayad

Halim Fayad, l’homme qui aimait le théâtre

J’ai fait sa connaissance en 1967, quand il produisait une pièce de Jean-Marie Mechaka au Théâtre de Beyrouth. À mon retour au Liban en 1970, j’ai eu la chance d’attirer son attention, et il fut le premier à me proposer de produire une pièce que j’étais en train d’écrire.

C’est en 1973 que le projet s’est concrétisé et il produisit Hayat wa alam Chafica el-Obtia, avec un budget colossal pour l’époque, mais il n’a pas hésité. Installation scénique de Oussama Kaoukji et costumes somptueux de Jean-Pierre Delifer. La collaboration de Jean-Marie Mechaka et Aline Tabet fut de poids et ce fut le succès théâtral de la saison. Ce fut sa première pièce en arabe, après des années de production de pièces en langue française.

Suite à ce succès, il eut l’idée d’un véritable producteur en suggérant la création d’une union entre Jean-Marie, Aline et moi. L’année d’après, ce fut la création de Ekht el-rijal dans une mise en scène de Jean-Marie et un texte de Jalal Khoury, avec Aline et moi dans des rôles hilares.

Malheureusement, les événements de 1975 mirent un terme à cette expérience unique en son genre.

Il y a trois ans, le destin m’a mis de nouveau face à Halim Fayad à l’occasion de la création des « Nuits libanaises » au Festival de Baalbeck, dont il dirigeait le superbe programme depuis les années 70. Il nous a suivis pas à pas, depuis la conférence de presse jusqu’à la livraison du programme.

Sans la chance que Halim Fayad m’a donnée, aurai-je eu la même carrière au théâtre libanais ? Je t’embrasse très fort Halim.

J’ai fait sa connaissance en 1967, quand il produisait une pièce de Jean-Marie Mechaka au Théâtre de Beyrouth. À mon retour au Liban en 1970, j’ai eu la chance d’attirer son attention, et il fut le premier à me proposer de produire une pièce que j’étais en train d’écrire.
C’est en 1973 que le projet s’est concrétisé et il produisit Hayat wa alam Chafica el-Obtia, avec un...