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Auto - Voitures électriques

Ambitieux, Stellantis ne veut pas être vu comme un « dinosaure »

Ambitieux, Stellantis ne veut pas être vu comme un « dinosaure »

Une Fiat 500 électrique trônant à l’entrée du siège de Stellantis à Turin, en Italie. Massimo Pinca/Reuters

Stellantis, né du mariage entre PSA et FCA, veut utiliser la nouvelle dimension ainsi acquise pour prendre de vitesse ses concurrents et jouer les premiers rôles dans l’électrification en cours du marché automobile. Le nouveau groupe n’investira donc plus dans le développement de moteurs à combustion. « Nous n’accepterons en aucune manière d’être vus comme des dinosaures ! Nous sommes à fond sur la voiture 100 % électrique. À terme, les moteurs à combustion seront interdits et les hybrides disparaîtront », a ainsi justifié Carlos Tavares, le patron de Stellantis. L’enjeu est de rendre les véhicules électriques abordables, mais aussi de travailler sur leur efficience énergétique via leur moteur, leur logiciel, leur aérodynamisme. Le groupe, qui construit sa propre usine de batteries, propose déjà 29 modèles électrifiés et en lancera 10 supplémentaires d’ici à la fin 2021.

Les belles endormies

Par ailleurs, Carlos Tavares a assuré que chacune des 14 marques de Stellantis aura droit prochainement à une « stratégie ». Le 6e groupe mondial compte pour le moment quelques belles endormies, d’Alfa Romeo à DS, en passant par Chrysler. Des marques légendaires, mais en panne commerciale.

Les ventes d’Alfa Romeo se sont effondrées avec la pandémie de coronavirus. Sur huit modèles annoncés en 2014, seuls deux ont été lancés, la berline Giulia et le SUV Stelvio, qui rencontre un certain succès. La marque milanaise compte sur deux modèles pour se relancer à partir de 2022 : le SUV Tonale, proposé en plug-in hybride, et un petit SUV aussi disponible en 100 % électrique. Opel-Vauxhall, achetée par PSA en 2017, a beaucoup souffert en 2020 après le retrait de nombreux modèles de son catalogue. La marque à l’éclair électrifie sa gamme à grande vitesse : la compacte Corsa et le monospace Zafira viennent d’être lancés en électrique et le nouveau SUV Mokka est prévu avant la fin 2021. Rachetée en 2009 par Fiat alors qu’elle était en faillite, Chrysler n’a pas (re)trouvé sa raison d’être. La marque de Detroit ne propose plus que trois familiales à son catalogue, et a vu ses ventes reculer aux États-Unis en 2020, très loin derrière Dodge, sa cousine américaine musclée au sein de Stellantis.

PSA a lancé DS en 2014 avec pour mission d’incarner le luxe à la française face à la domination des berlines allemandes. Mais la marque a du mal à décoller. DS a surtout raté son lancement sur le marché chinois, où elle a fini par divorcer de son partenaire local. Elle y sous-traite désormais la production de son nouveau vaisseau amiral, la DS9, qui doit être commercialisée fin mars en Chine, puis en Europe. La marque doit désormais électrifier et étoffer sa gamme avec notamment sa nouvelle compacte, la DS4, pour se relancer. Maserati a vu ses ventes exploser en 2016 et 2017, avant de retomber en 2019 et 2020, faute de nouveautés. La marque au trident a cependant remis le turbo au quatrième trimestre 2020 : elle a lancé une grande offensive en présentant une nouvelle supercar, la MC20, et en misant sur les millenials. La seule marque de luxe de Stellantis compte renouveler sa gamme d’ici à 2024 avec 13 nouveaux modèles, dont un second SUV, le Grecale. Tous les nouveaux modèles seront proposés en version hybride ou électrique.

Sources : agences

Stellantis, né du mariage entre PSA et FCA, veut utiliser la nouvelle dimension ainsi acquise pour prendre de vitesse ses concurrents et jouer les premiers rôles dans l’électrification en cours du marché automobile. Le nouveau groupe n’investira donc plus dans le développement de moteurs à combustion. « Nous n’accepterons en aucune manière d’être vus comme des dinosaures !...

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