Le président américain Joe Biden a annoncé cette semaine la fin de tout soutien offensif américain -dont les ventes d'armes- à Ryad qui combat les rebelles houthis au Yémen, s'inscrivant à rebours de la politique menée par son prédécesseur Donald Trump.
"Mettre fin au soutien à la coalition saoudienne et ne plus lui vendre d'armes, à moins d'une manœuvre politique, peut être une étape pour réparer les erreurs passées", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Saïd Khatibzadeh dans un communiqué. "L'Iran soutient tous les efforts de la communauté internationale pour aider le Yémen et mettre fin au soutien de l'agresseur", a ajouté M. Khatibzadeh, soulignant toutefois que la décision américaine n'allait pas "résoudre à elle seule le problème du Yémen". Selon le porte-parole, le "blocus aérien, maritime et terrestre" du Yémen et les "attaques militaires des pays agresseurs menées par l'Arabie saoudite" doivent aussi prendre fin.
Le conflit au Yémen oppose depuis plus de six ans les houthis, soutenus par l'Iran, aux forces gouvernementales, appuyées depuis 2015 par la coalition saoudienne. Il a fait des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés, selon des organisations internationales, et provoqué la pire crise humanitaire au monde, selon l'ONU.
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