Le président américain Joe Biden a appelé lundi l'armée birmane à rendre "immédiatement" le pouvoir, menaçant de réimposer les sanctions levées au cours de la décennie écoulée.
"La communauté internationale doit parler d'une seule voix pour exiger de l'armée birmane qu'elle rende immédiatement le pouvoir", a indiqué M. Biden après un coup d'Etat mené par l'armée, qui a arrêté la cheffe de facto du gouvernement civil Aung San Suu Kyi.
Le locataire de la Maison Blanche a par ailleurs annoncé un réexamen "immédiat" des sanctions qui avaient été levées en raison "des progrès vers la démocratie", et a évoqué la nécessité de prendre "les mesures appropriées".
"Les Etats-Unis défendront la démocratie partout où elle est attaquée", a conclu Joe Biden.
La Birmanie est sortie il y a tout juste 10 ans d'un régime militaire au pouvoir pendant presque un demi-siècle.
Pour justifier ce coup d'Etat, immédiatement condamné par plusieurs capitales étrangères, les militaires ont assuré que les législatives de novembre étaient entachées d'"énormes irrégularités", ce que la commission électorale dément.
Ce scrutin a été remporté massivement par la Ligue nationale pour la démocratie (LND), le parti d'Aung San Suu Kyi au pouvoir depuis les élections de 2015.
Les plus commentés
Derrière la visite de Walid Boukhari à Meerab
Le Hamas accepte une proposition de cessez-le-feu qataro-égyptienne, Israël la juge "adoucie et inacceptable" : jour 213 de la guerre de Gaza
À Meis el-Jabal, « quatre innocents ont été tués » par une frappe israélienne