Shahindokht Molaverdi, ancienne vice-présidente iranienne chargée des Affaires féminines et familiales, compte faire appel d'une peine d'emprisonnement prononcée à son encontre, a rapporté samedi l'agence Isna.
Isna a publié une réaction de Mme Molaverdi après que l'agence Fars a rapporté que cette ancienne adjointe du président Hassan Rohani avait été condamnée à deux ans de prison pour "transmission d'informations et de documents classés secrets [...] en vue de nuire à la sûreté nationale", et à six mois pour "propagande" contre la République islamique.
"J'ai été notifiée du jugement ce matin [...] et je vais certainement faire appel", a déclaré Mme Molaverdi à Isna.
Rendant compte d'une des audiences du procès de Mme Molaverdi en octobre, l'agence officielle Irna avait écrit que cette dernière avait été accusée d'avoir cherché à transmettre des secrets d'Etat à des complices étrangers en signant un contrat avec le Fonds des Nations unies pour la population" (FNUAP).
Mme Molaverdi a été vice-présidente de M. Rohani pendant son premier mandat (2013-2017). Remplacée par Massoumeh Ebtékar après la réélection de M. Rohani, elle est restée auprès de celui-ci comme "conseillère spéciale pour les affaires relatives aux droits civils" avant de prendre sa retraite en 2018.
En 2016, elle avait été convoquée par la justice pour une affaire de "diffusion de fausses informations" après avoir déclaré que "tous les hommes d'un village" du Sistan-Baloutchistan (Sud-Est) "avaient été exécutés" pour trafic de drogue, affirmations qui avaient été déclarées sans fondement par un responsable judiciaire local.
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