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La relation entre le Hezbollah et le CPL plus qu'excellente, assure Fadlallah


La relation entre le Hezbollah et le CPL plus qu'excellente, assure Fadlallah

Hassan Fadlallah, député du Hezbollah. Photo d'archives ANI

Hassan Fadlallah, député du Hezbollah, a estimé dimanche soir, lors d'un entretien à la chaîne LBCI, que la relation entre son parti et le Courant patriotique libre (CPL) est "plus qu'excellente" malgré une "différence de point de vue" avec le député Gebran Bassil, chef du CPL. 

"La relation avec le CPL est plus qu'excellente. M. Bassil a pris une position nationale et choisi de faire l'objet de sanctions et de ne pas rompre l'alliance avec nous", a déclaré M. Fadlallah selon des propos rapportés par la chaîne locale. Le chef du CPL a été sanctionné par le Trésor américain pour "corruption et abus de pouvoir", ainsi que pour ses relations avec le Hezbollah.

M. Fadlallah a toutefois admis qu'il y a "une différence de point de vue entre nous et Gebran Bassil, y compris dans l'édification de l'État".  "Nous sommes favorables à l'élargissement de notre cercle d'ententes avec la plupart des partis souhaitant construire une nation, et nous sommes en faveur de l'amélioration de la loi électorale", a-t-il encore dit. 

M. Fadlallah a aussi abordé le dossier gouvernemental. Depuis un mois, le Premier ministre désigné, Saad Hariri, n'a toujours pas réussi à former son gouvernement malgré de nombreuses réunions de concertations avec le président Michel Aoun. "Le gouvernement a besoin de la confiance du Parlement et ce qu'il faut, c'est l'adhésion à la Constitution, a dit M. Fadlallah. Nous avons facilité le processus et attendons le résultat de la négociation entre le Premier ministre désigné et le président de la République"

"Nous n'avons pas été informés par les parties concernées par la formation du gouvernement qu'il y a une  demande d'une partie internationale que le Hezbollah ne soit pas représenté de manière directe oui ou non dans le gouvernement et aucune partie internationale n'a le droit de nous imposer des conditions, a déclaré M. Fadlallah. Nous n'accepterons pas que quiconque fasse pression sur nous, et si une partie internationale veut aider sans conditions, elle est la bienvenue".  Concernant le mécanisme de nomination des ministres, le député du Hezbollah a indiqué que "ce qui est demandé aujourd'hui, c'est que le Premier ministre désigné revienne à la communication et à la compréhension".

Les tractations gouvernementales s'enlisent face aux demandes et conditions posées par les différents partis politiques, qui veulent prendre part au prochain cabinet censé être une équipe "de mission" resserrée, comme définie dans l'initiative du président français Emmanuel Macron, le 1er septembre à Beyrouth. 

Hassan Fadlallah, député du Hezbollah, a estimé dimanche soir, lors d'un entretien à la chaîne LBCI, que la relation entre son parti et le Courant patriotique libre (CPL) est "plus qu'excellente" malgré une "différence de point de vue" avec le député Gebran Bassil, chef du CPL. "La relation avec le CPL est plus qu'excellente. M. Bassil a pris une position nationale et...