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Les parties politiques libanaises doivent respecter leurs engagements, rappelle Paris


Les parties politiques libanaises doivent respecter leurs engagements, rappelle Paris

Le Premier ministre désigné Saad Hariri. Photo Dalati et Nohra

La France a rappelé mardi aux parties politiques libanaises qu'elles devraient respecter leurs engagements quant à la formation du gouvernement tout en leur rappelant également que le soutien économique international au Liban est conditionné. 

"La responsabilité de la formation d'un gouvernement de mission qui puisse répondre aux aspirations du peuple libanais revient aux parties politiques libanaises, et à elles seules. Elles ont pris des engagements en ce sens, qu'elles doivent respecter dans l'intérêt du Liban. Chacun doit être dans son rôle", a déclaré la porte-parole du Quai d'Orsay lors d'un point de presse.

"Nous sommes en contact étroit sur le Liban avec nos principaux partenaires, notamment les États-Unis. Pour notre part, nous rappelons aux responsables libanais les exigences qui conditionnent le soutien économique international au Liban", a-t-elle ajouté.

En outre, le coordonnateur spécial de l’ONU au Liban, Jan Kubis, a transmis un message mardi aux responsables libanais, les appelant à former un gouvernement sans tarder. "Je viens d'informer le Conseil de sécurité des Nations Unies sur la situation au Liban. Un message du Conseil de sécurité (aux dirigeants libanais) : mettez sur pied un gouvernement sans tarder, un gouvernement compétent capable de mettre en œuvre des réformes et des changements, un gouvernement qui agira contre la corruption et pour la justice, la transparence et la responsabilité", a écrit sur son compte Twitter M. Kubis se demandant si les responsables libanais allaient écouter ce message.

Les tractations gouvernementales menées depuis trois semaines par le Premier ministre désigné Saad Hariri s'enlisent face aux demandes et conditions contradictoires formulées par les différents partis politiques, qui veulent prendre part au prochain cabinet censé être composé d'une équipe "de mission" resserrée, comme définie dans l'initiative du président français Emmanuel Macron, le 1er septembre à Beyrouth. Le nouveau cabinet est attendu depuis la démission, il y a plus de trois mois, du Premier ministre sortant Hassane Diab, dans la foulée des explosions du 4 août.

La France a rappelé mardi aux parties politiques libanaises qu'elles devraient respecter leurs engagements quant à la formation du gouvernement tout en leur rappelant également que le soutien économique international au Liban est conditionné. "La responsabilité de la formation d'un gouvernement de mission qui puisse répondre aux aspirations du peuple libanais revient aux parties...