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Bassil réclame la formation d'un cabinet "techno-politique"


Bassil réclame la formation d'un cabinet

Le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, lors de concertations parlementaires, à Beyrouth, le 23 octobre 2020. Photo Ali Fawaz / Parlement libanais

Le chef du Courant patriotique libre (CPL, aouniste), Gebran Bassil, a affirmé vendredi que son groupe parlementaire n'avait posé "aucune condition" à la formation du futur gouvernement, mais a estimé toutefois que le prochain cabinet devrait être, selon lui, "techno-politique", afin de bénéficier du soutien des différentes parties.

"Nous n'avons posé aucune condition ni revendication à la formation du cabinet, mais les critères de mise sur pied du cabinet doivent être unifiés", a déclaré M. Bassil à l'issue d'une réunion avec le Premier ministre désigné, Saad Hariri, lors des concertations non-contraignantes sur la formation du futur cabinet, au Parlement. Il a toutefois réclamé une équipe "techno-politique", dont les ministres auront "l'expérience et l'expertise nécessaires" pour obtenir rapidement des résultats, tout en bénéficiant du soutien des différentes formations. "Notre priorité est de mettre un terme à l'effondrement et d'aider les gens dans cette période difficile", a ajouté le chef du CPL. 

Le groupe parlementaire aouniste n'avait pas nommé le leader sunnite à la présidence du Conseil, lors des consultations contraignantes de jeudi. "Il n'y a aucun différend d'ordre personnel et nous adoptons une approche la plus positive possible et nous voulons une formation rapide du cabinet", a assuré M. Bassil, qui est en froid avec M. Hariri depuis février dernier.

A l'issue de sa désignation jeudi, Saad Hariri s'était engagé dans une brève allocution à former un "gouvernement d'experts" en vue de mener des "réformes", en accord avec l'initiative française pour sortir le pays de son effondrement économique. Mais les tractations politiques pour la formation du cabinet s'annoncent déjà ardues.

Saad Hariri, qui a déjà dirigé trois gouvernements, avait été poussé à la démission le 29 octobre 2019 par un mouvement de contestation inédit, lancé le 17 octobre de la même année, qui réclamait le départ de la classe politique inchangée depuis des décennies, accusée d'incompétence et de corruption. Le gouvernement dirigé par Hassane Diab qui avait pris la suite avait démissionné six jours après la double explosion du 4 août au port. Moustapha Adib avait été désigné Premier ministre pour lui succéder, mais il s'était finalement récusé fin septembre, sans avoir pu former de gouvernement.

Le chef du Courant patriotique libre (CPL, aouniste), Gebran Bassil, a affirmé vendredi que son groupe parlementaire n'avait posé "aucune condition" à la formation du futur gouvernement, mais a estimé toutefois que le prochain cabinet devrait être, selon lui, "techno-politique", afin de bénéficier du soutien des différentes parties. "Nous n'avons posé aucune condition ni revendication à...