L'agresseur du professeur d'histoire décapité vendredi à Conflans-Sainte-Honorine, en région parisienne, près d'un collège a crié "Allah Akbar" avant d'être tué par les forces de l'ordre, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
L'enseignant avait montré récemment à ses élèves des caricatures de Mahomet lors d'un cours sur la liberté d'expression, selon une source policière. Les enquêteurs s'intéressent à un message posté sur Twitter par un compte désormais fermé et qui montre notamment une photo de la tête de la victime. Ils cherchent à savoir si elle a été postée par l'agresseur ou une autre personne. Sous cette photo, un message adressé au président français Emmanuel Macron, "le dirigeant des infidèles", dit notamment : "j'ai exécuté un de tes chiens de l'enfer qui a osé rabaisser Muhammad" (nom en anglais et arabe du prophète Mahomet).
Les faits se sont déroulés vers 17H00 (15H00 GMT), près du collège du Bois d'Aulne, de Conflans-Sainte-Honorine. Les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) de la ville ont été appelés pour un individu suspect rôdant autour d'un établissement scolaire, selon une source policière. Sur place, ils ont découvert la victime et, 200 mètres plus loin sur la commune d'Eragny, ont tenté d'interpeller un homme armé d'un couteau qui les menaçait et ont fait feu sur lui. Ce dernier est mort de ses blessures.
L'enseignant avait montré récemment à ses élèves des caricatures de Mahomet lors d'un cours sur la liberté d'expression, selon une source policière....
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