L'Union européenne a ajouté vendredi sept ministres du nouveau gouvernement syrien formé en août à sa liste noire des personnes sanctionnées pour "leur responsabilité" dans la répression sanglante menée par le régime de Bachar al-Assad. Le Premier ministre Hussein Arnous figure sur cette liste depuis 2014. Son gouvernement compte trois femmes et est le cinquième à être formé en Syrie depuis le début du conflit en 2011.
Les Européens ont ajouté à leur liste noire les noms des ministres des Finances, de la Justice, du Commerce, des Transports, de la Culture, de l'Education et des Ressources hydrauliques. Tous sont interdits de visas et leurs avoirs dans l'UE sont gelés. La liste compte désormais 280 noms et 70 entités.
L'UE a imposé en 2011 "un embargo pétrolier, des restrictions frappant certains investissements, un gel des avoirs détenus par la banque centrale syrienne dans l'UE et des restrictions frappant les exportations d'équipements et de technologies susceptibles d'être utilisés à des fins de répression interne, ainsi que d'équipements et de technologies destinés à surveiller ou intercepter les communications internet ou les communications téléphoniques". Les sanctions de l'UE sont en vigueur depuis le 1er décembre 2011 et font l'objet d'un réexamen annuel.
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