La capitale de la région séparatiste du Nagorny Karabakh a de nouveau été bombardée jeudi, selon les autorités locales et un correspondant de l'AFP, les premières frappes sur la ville depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu samedi.
Le service d'état d'urgence du Nagorny Karabakh a annoncé sur Facebook que les forces azerbaïdjanaises ont visé des "cibles civiles" à Stepanakert. Un journaliste de l'AFP a par ailleurs rapporté avoir entendu neuf fortes détonations peu après 12H00 GMT en bordure des habitations de la ville, puis de la fumée s'élever.
Stepankert a été bombardée à de nombreuses reprises depuis la reprise des hostilités entre forces séparatistes soutenues par Erevan et soldats azerbaïdjanais, le 27 septembre. Les bombardements ont quasiment vidé la ville de ses habitants. Depuis la conclusion d'une trêve "humanitaire" signée samedi sous la médiation de la Russie, censée permettre d'échanger les corps des soldats morts et des prisonniers, la situation était toutefois restée calme à Stepanakert.
Ailleurs sur le front, les combats ont rapidement repris, l'Azerbaïdjan et l'Arménie s'accusant mutuellement de violer le cessez-le-feu et de viser des zones civiles. Les soldats azerbaïdjanais ont avancé au nord et au sud de la ligne de front, prenant position au Karabakh et dans deux districts qui étaient sous contrôle arménien depuis la fin d'une première guerre en 1994.
Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a reconnu jeudi que les combattants séparatistes avaient été contraints de se retirer de certaines positions, qualifiant la situation de "très sérieuse".
Les plus commentés
Pour éviter le pire, Hochstein de retour à Beyrouth ?
À Achrafieh, un nouveau fait divers crée une psychose
À Abou Dhabi, la « maison d’Abraham », symbole d’unité des religions