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Sit-in pour réclamer l'amnistie générale près de l'Unesco

Sit-in pour réclamer l'amnistie générale près de l'Unesco

Des proches de détenus de la prison de Roumieh manifestant devant le palais de Justice de Beyrouth, le 14 septembre 2020. Photo d'archives AFP / ANWAR AMRO

Quelques dizaines de proches de détenus ont manifesté mercredi devant le palais de l'Unesco à Beyrouth où se tient une séance parlementaire, afin de réclamer l'adoption d'une loi d'amnistie générale, alors que le texte qui devait être étudié aujourd'hui et qui fait polémique, a été reporté à la séance de l'après-midi de l'Assemblée. 

Un porte-parole des contestataires a estimé, dans un communiqué lu pendant le sit-in, que sans amnistie, les autorités libanaises condamnaient les détenus à un "génocide collectif". L'amnistie est réclamée alors que des centaines de cas de coronavirus ont été détectés dans les prisons de Roumieh et Zahlé, des établissements pénitentiaires souffrant de surpopulation carcérale.

Selon l'Agence nationale d'Information (Ani, officielle), une contre-manifestation a rassemblé des vétérans de l'armée libanaise, membres de la Commission nationale des anciens combattants, qui ont appelé les députés à rejeter la loi d'amnistie générale. "Toute amnistie ou réduction de peine qui inclut des personnes ayant attaqué l'armée libanaise et les forces de sécurité est un crime et une trahison", a déclaré un porte-parole, qui a souligné que "la majorité des criminels qui ont été libérés sont retournés au terrorisme et ont récidivé".

Dans l'après-midi, des proches de prisonniers ont bloqué l'axe principal de Bir Hassan, dans la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'ancienne route menant vers l'aéroport, afin de réclamer l'adoption, lors de la séance parlementaire nocturne, de l'amnistie générale. 

La loi d’amnistie a fait ces derniers mois l’objet de nombreuses propositions des différents groupes parlementaires, amendées à plusieurs reprises, avant d’être, à chaque fois, rejetées par l’Assemblée ou renvoyées en commission ou en sous-commission. Fin mai, le Parlement n’était pas parvenu à adopter ce texte qui déchire les différentes formations politiques au sujet des différents crimes qui peuvent bénéficier de cette amnistie, laquelle est réclamée depuis des années par les proches de détenus islamistes notamment. 

Quelques dizaines de proches de détenus ont manifesté mercredi devant le palais de l'Unesco à Beyrouth où se tient une séance parlementaire, afin de réclamer l'adoption d'une loi d'amnistie générale, alors que le texte qui devait être étudié aujourd'hui et qui fait polémique, a été reporté à la séance de l'après-midi de l'Assemblée. Un porte-parole des contestataires a...