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RSF dénonce le nouveau verdict saoudien

RSF dénonce le nouveau verdict saoudien

Le journaliste saoudien Jamal Khashoggi. AFP / MOHAMMED AL-SHAIKH

L'organisation Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé lundi le verdict final prononcé en Arabie Saoudite contre huit prévenus pour le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, estimant que ce procès n'aura pas permis de connaître la vérité sur ce crime.

"Le procès s'est tenu à huis clos et n'a donc pas respecté les principes élémentaires de la justice" a rappelé le secrétaire général de RSF Christophe Deloire, interrogé par l'AFP. "Ce procès sans public ni journalistes n'a pas permis de connaître la vérité et de comprendre ce qui s'est passé le 2 octobre 2018 au consulat d'Arabie saoudite à Istanbul (où Jamal Khashoggi a été assassiné, NDLR) et qui avait donné préalablement l'ordre de commettre ce crime d'Etat", a-t-il ajouté. Selon lui, le verdict de la justice soaudienne, qui a écarté toute préméditation contre les personnes inculpées, laisse croire que ce crime aurait été le fruit d'un "dérapage", "alors que nombre d'éléments prouvent le contraire". Seul motif de satisfaction pour RSF, "l'abandon de la peine capitale qui avait été prononcée contre certains accusés". L'ONG avait en effet estimé que les condamnations à mort prononcées initialement pouvaient être "un moyen de faire taire à jamais des témoins de l'assassinat".

Un tribunal de Riyad a annulé lundi les peines capitales prononcées pour le meurtre du journaliste, dans un verdict final aussitôt qualifié de "parodie de justice" et "farce" par une experte de l'ONU et la fiancée de cet ancien critique du pouvoir saoudien. "Cinq prévenus ont été condamnés à 20 ans de prison et trois autres à des peines allant de 7 à 10 ans", a indiqué l'agence officielle saoudienne SPA, citant les services du procureur général.

L'organisation Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé lundi le verdict final prononcé en Arabie Saoudite contre huit prévenus pour le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, estimant que ce procès n'aura pas permis de connaître la vérité sur ce crime."Le procès s'est tenu à huis clos et n'a donc pas respecté les principes élémentaires de la justice" a rappelé le secrétaire...