La banque libanaise Cedrus Bank a démenti mardi avoir des liens avec le président Michel Aoun et des membres de sa famille, suite à un article publié dimanche dans le quotidien français Le Figaro.
Dans un article intitulé "Macron revient au Liban, face aux chefs de clan", le journaliste Georges Malbrunot cite un expert économique sous couvert d'anonymat qui déclare : "Ce n'est pas Michel Aoun qu'il faut sanctionner, c'est le clan : Gebran Bassil, Mireille et Claudine (Aoun, deux des filles du président libanais), Salim Jreissati (conseiller du chef de l'État) et surtout Cedrus Bank, la banque de leur parti, le Courant patriotique libre, c'est là que sont tous les comptes de la famille Aoun".
"La Cedrus Bank n'a de lien avec aucun camp politique, ni le président de la République, ni sa famille ou autres", indique un communiqué publié par l'établissement. "Les personnes citées par Le Figaro n'ont pas de comptes dans notre établissement", poursuit la banque, soulignant que la liste des actionnaires de la banque est disponible sur son site Internet et indiquant qu'elle se laissait le droit d'engager des poursuites judiciaires contre le quotidien français.
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