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Monde - USA / Présidentielle

Trump dépeint Biden comme le fossoyeur du rêve américain

Trump dépeint Biden comme le fossoyeur du rêve américain

Le choix des jardins de la Maison-Blanche pour un discours au service du Parti républicain a suscité une levée de boucliers aux États-Unis. Brendan Smialowski/AFP

Le président américain Donald Trump a formellement accepté jeudi la nomination du Parti républicain pour un second mandat, en présentant son rival démocrate Joe Biden comme une menace pour la « grandeur de l’Amérique ».

À moins de 70 jours de l’élection, Donald Trump a clôturé la convention républicaine en résumant le bilan de son adversaire à une série de « trahisons » et de « gaffes », et le présentant comme une marionnette de la « gauche radicale ».

« Personne ne sera en sécurité dans l’Amérique de Biden », a lancé le milliardaire républicain dans un contexte de superposition de crises – sanitaire, économique, sociale – et de tensions raciales qui rendent l’issue du scrutin du 3 novembre imprévisible.

« Joe Biden n’est pas le sauveur de l’âme de l’Amérique (...) Il a passé toute sa carrière du mauvais côté de l’histoire », a-t-il lancé en évoquant l’ancien vice-président de Barack Obama, élu pour la première fois au Sénat il y a près d’un demi-siècle.

Dans un long discours de 70 minutes, se résumant parfois à une énumération un peu monotone des décisions prises sur les quatre années écoulées, il a longuement vanté son action – très critiquée – face au Covid-19 et prédit la fin prochaine de la pandémie. « Nous vaincrons le virus, mettrons fin à la pandémie et émergerons plus forts que jamais », a encore assuré le 45e président américain, objet de critiques jusque dans son propre camp pour ses atermoiements face à la pandémie dont il a un temps promis qu’elle disparaîtrait par « miracle ».

Scène inédite à la Maison-Blanche

Largement devancé dans les sondages nationaux, donné battu dans de nombreux États-clés, Donald Trump répète que les enquêtes d’opinion ne reflètent pas l’état d’esprit de l’Amérique et se dit convaincu qu’il créera la surprise, comme il y a quatre ans. « Ils m’attaquent parce que je me bats pour vous », a-t-il lancé, se posant, en retrouvant des accents de la campagne de 2016, en défenseur d’une Amérique méprisée par Washington.

Scène inédite et longtemps inimaginable, les pelouses de la Maison-Blanche avaient été transformées pour l’occasion en scène de meeting politique.

Des rangées de chaises blanches avaient été installées pour accueillir quelque 1 000 invités face à deux gigantesques écrans où les noms Trump et Pence et le slogan « Make America Great Again ! » brillaient dans la nuit.

Le choix de ce bâtiment fédéral chargé en symboles pour un discours éminemment politique, au service d’un seul parti, a suscité une levée de boucliers. Mais l’ancien homme d’affaires a balayé d’un revers de manche les questions éthiques : « C’est un lieu où je me sens bien, c’est un lieu où le pays se sent bien. »

Longuement, le 45e président de l’histoire s’est aussi posé en défenseur de « la loi et l’ordre ». « Si le Parti démocrate veut se ranger du côté des anarchistes, des agitateurs, des émeutiers, des pilleurs et des brûleurs de drapeau, c’est leur problème, mais en tant que président, je m’y refuse », a-t-il lancé. « Si la gauche arrive au pouvoir, elle démolira les banlieues et confisquera vos armes », a-t-il encore dit.

La convention républicaine s’est achevée sur un spectaculaire feu d’artifice, avec le Washington Monument en toile de fond. Un décorum qui contrastait singulièrement avec le cadre, beaucoup plus sobre, de la convention démocrate qui a investi Joe Biden.

Source : AFP

Le président américain Donald Trump a formellement accepté jeudi la nomination du Parti républicain pour un second mandat, en présentant son rival démocrate Joe Biden comme une menace pour la « grandeur de l’Amérique ».À moins de 70 jours de l’élection, Donald Trump a clôturé la convention républicaine en résumant le bilan de son adversaire à une série de...

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Je vais vous raconter une histoire, Trump était en visite en Israel il meurt d'une crise cardiaque alors les autorités Israelienes disent à sa suite s'il est enterré à Jérusalem c'est 100 dollars si vous voulez l'emmener aux USÂ c'est 50.000 dollars alors ils se sont parlés entre eux et ils ont décidé de le prendre en Amérique alors les israéliens étaient étonnés comment ca alors les hommes du Président ont dit il y a 2000 ans il y a quelqu'un qu'il est sorti de sa tombe

Eleni Caridopoulou

18 h 05, le 29 août 2020

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Commentaires (1)

  • Je vais vous raconter une histoire, Trump était en visite en Israel il meurt d'une crise cardiaque alors les autorités Israelienes disent à sa suite s'il est enterré à Jérusalem c'est 100 dollars si vous voulez l'emmener aux USÂ c'est 50.000 dollars alors ils se sont parlés entre eux et ils ont décidé de le prendre en Amérique alors les israéliens étaient étonnés comment ca alors les hommes du Président ont dit il y a 2000 ans il y a quelqu'un qu'il est sorti de sa tombe

    Eleni Caridopoulou

    18 h 05, le 29 août 2020

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