La France devait agir cet été en Méditerranée orientale parce que la Turquie ne respecte que les actes, a expliqué vendredi Emmanuel Macron, évoquant les manœuvres franco-italo-grecques menées cette semaine dans le secteur, après le lancement d'une campagne turque de prospection gazière jugée illégale par Athènes.
"Quelle serait notre crédibilité de nous occuper de la Biélorussie si ne réagissions pas à des contestations de souveraineté de nos propres membres ?", a déclaré le président français lors d'une rencontre avec l'Association de la presse présidentielle. "Quand on parle de souveraineté de la Méditerranée, je suis obligé d'être cohérent, en actes, avec les mots. Et je peux vous dire que les Turcs ne considèrent et ne respectent que cela", a-t-il ajouté. "Donc nous avons eu un rôle utile." "L'Allemagne et d'autres partenaires sont en train de nous rejoindre pour voir que l'agenda turc pose problème", a poursuivi Emmanuel Macron. "De temps en temps il est utile d'avoir la France qui dit les choses que les autres n'osent pas dire."
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