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Le CPL menace d'engager des poursuites à l'encontre de "ceux qui déforment les faits et portent atteinte à Bassil"


Le CPL menace d'engager des poursuites à l'encontre de

Le chef du Courant patriotique libre et chef de la diplomatie libanaise Gebran Bassil peu avant une réunion de son bloc parlementaire en juin 2019. Photo Hassan Assal.

Le Courant patriotique libre a annoncé dimanche qu'il engagera des poursuites à l'encontre de "toute personne qui déformera les faits et portera atteinte à la réputation du CPL et de son président", l'ancien ministre Gebran Bassil.

"Dans le cadre de la campagne médiatique et politique systématique visant à saper l'image du CPL et de son chef, Gebran Bassil, ainsi que d'une tentative de tromper l'enquête sur l'explosion du port, des informations fabriquées sont divulguées", dénonce la formation aouniste dans un communiqué. Selon elle, ces informations ont pour but "de semer la confusion dans l'opinion publique quant au rôle et à la responsabilité présumés du ministère de l'Énergie dans l'explosion (au port de Beyrouth) lorsque M. Bassil était ministre de l'Énergie en 2013".

"Le CPL annonce qu'il poursuivra en justice quiconque déformera les faits et attaquera la réputation du CPL et de son président", conclut le communiqué. 

Ce communiqué intervient alors que plus tôt dans la journée la journaliste Dima Sadek avait affirmé sur son compte Twitter que c'était M. Bassil qui avait "ramené au Liban le navire transportant de l'ammonium". "Le navire d'ammonium est venu est au Liban après une demande du ministère de l'Énergie durant le mandat de Gebran Bassil. Le ministre de l'Énergie voulait faire un relevé du sol pour voir s'il y a du pétrole à Batroun. Il a amené l'équipement nécessaire. Il n'a pas trouvé de pétrole. Il a voulu renvoyer l'équipement. Le ministère avait demandé la navire le moins cher pour le transporter en Jordanie. Et le navire de la mort est arrivé !".

La double déflagration du 4 août a fait plus de 180 morts, 6.500 blessés et plus de 300 000 sans abri, et a dévasté plusieurs quartiers de la capitale. Elle a été causée, selon les explications des autorités libanaises, par un incendie qui s'est déclaré dans un hangar du port où étaient stockées 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium sans précaution depuis 2014. De nombreux responsables ont reconnu avoir été au courant de la présence de ces produits chimiques, et de ce fait la rue demande la démission de toute la classe politique, Parlement et président de la République inclus. Le président Aoun a refusé qu'une enquête internationale soit menée, affirmant que cela "diluerait la vérité". Une enquête locale est en cours, mais nombreux sont ceux qui doutent de son efficacité et de son impartialité. Jusqu'à présent, six mandats d'arrêts ont été délivrés, notamment contre l'ancien directeur du port et le directeur des douanes libanaises.

Le Courant patriotique libre a annoncé dimanche qu'il engagera des poursuites à l'encontre de "toute personne qui déformera les faits et portera atteinte à la réputation du CPL et de son président", l'ancien ministre Gebran Bassil."Dans le cadre de la campagne médiatique et politique systématique visant à saper l'image du CPL et de son chef, Gebran Bassil, ainsi que d'une tentative de...