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Le PNUD s'inquiète de la dangerosité des détritus disséminées par l'explosion

Le PNUD s'inquiète de la dangerosité des détritus disséminées par l'explosion

Des débris jonchent le port de Beyrouth, le 14 août 2020, dix jours après les explosions meurtrière. Photo REUTERS/Thaier Al-Sudani

Une agence des Nations Unies s'est inquiétée vendredi de la présence de débris toxiques à Beyrouth après l'explosion qui a ravagé la capitale libanaise et souligné la nécessité d'en évaluer l'ampleur.

"En quelques secondes", la catastrophe du 4 août qui a fait plus de 171 morts et 6.500 blessés, a "couvert Beyrouth de couches et de couches de détritus" de toutes sortes, a expliqué depuis le Liban Rekha Das, conseillère crises du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), lors d'une conférence de presse en ligne organisée à Genève. "Nous devons évaluer les types de déchets : toxiques, médicaux, électroniques...", a déclaré la responsable. "Nous devons déterminer ce qui est dangereux, ce qui ne l'est pas, ce qui se recycle, ce qui ne se recycle pas et où mettre en toute sécurité ce qui ne peut pas être recyclé", a-t-elle dit en soulignant que "le Liban n'avait pas une grande tradition de recyclage". "Le problème est accru parce qu'il y avait déjà un problème dans le pays de tri des déchets", a-t-elle insisté. "En plus de ces déchets visibles et de la contamination, il y a la pollution de la Méditerranée dont on ne sait rien", a-t-elle ajouté.

Ce travail d'évaluation qui "ne fait que commencer", est notamment mené "en étroite collaboration avec des experts de l'Union européenne qui s'y connaissent en matières de déchets" et des "organisations volontaires". Mais il est compliqué par la "difficulté d'accéder aux zones endommagées": "il y a toujours des briques et des toits qui tombent. Nous devons faire attention à nous-mêmes et protéger les ingénieurs avec lesquels nous travaillons", a-t-elle aussi souligné disant espérer des "résultats préliminaires dans une semaine".

Le PNUD estime à 3 millions de dollars ses besoins de financement immédiat pour cette mission. "On commence par ça et quand on aura mesuré la complexité de la suite, on demandera davantage".

Une agence des Nations Unies s'est inquiétée vendredi de la présence de débris toxiques à Beyrouth après l'explosion qui a ravagé la capitale libanaise et souligné la nécessité d'en évaluer l'ampleur."En quelques secondes", la catastrophe du 4 août qui a fait plus de 171 morts et 6.500 blessés, a "couvert Beyrouth de couches et de couches de détritus" de toutes sortes, a expliqué...