
Le Palais de justice de Beyrouth. Photo d’archives L’Orient-Le Jour
Quelques dizaines de militants anti-pouvoir se sont rassemblés mardi devant le Palais de justice de Beyrouth pour réclamer la libération de deux des leurs, qui sont supposés y subir un interrogatoire avant leur possible relaxe.
Interrogé par diverses chaînes d'information locales, l'avocat et militant Wassef Haraké, très impliqué dans le mouvement de contestation antipouvoir, a mis en cause la légalité de l'arrestation des deux activistes en question, Amar al-Bekaï et Wi'am Baroudi, arrestation fondée sur de simples "soupçons". S'opposant à l'idée même qu'ils soient soumis à un interrogatoire, il a affirmé espérer que la situation sera plus claire dans "les prochaines heures".
Aymane Raad, avocat de deux militants, a détaillé la situation des deux hommes, précisant qu'ils avaient été arrêtés dans le cadre des événements des 12 et 13 juin (des actes de vandalisme qui ont eu lieu à Beyrouth), avec 21 autres personnes. Tous les autres ont été libérés, mis à part Amar el-Bekaï et Wi'am Baroudi, qui sont restés en détention après un "élargissement de l'enquête", a-t-il expliqué à l'Agence nationale d'information (officielle).
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