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Dernières Infos - Frais d'inscription

Mazjoub appelle les universités privées à appliquer la parité officielle livre/dollar

Mazjoub appelle les universités privées à appliquer la parité officielle livre/dollar

Le ministre libanais de l'Education, Tarek Majzoub. Photo Dalati et Nohra

Le ministre libanais de l'Education, Tarek Majzoub, a exhorté samedi les universités et écoles du pays à recourir au taux de change de 1515 livres libanaises pour un dollar pour le paiement des frais d'inscription, rappelant que cela avait été recommandé par les autorités début juillet. Dans un tweet, il a appelé les universités à devenir "un refuge" pour les étudiants.

"Le 1er juillet, le conseil de l'enseignement supérieur au Liban a recommandé aux universités privées de prendre en considération le taux officiel du dollar pour le paiement des frais d'inscription", a twitté M. Majzoub. Le taux officiel est devenu quasiment virtuel au Liban ces derniers mois, alors que même les banques ne l'utilisent plus que pour certaines transactions limitées. Le taux de change sur le marché noir oscille, lui, autour des 8000 livres pour un dollar, tandis que les changeurs agréés, les sociétés de transfert et certaines transactions bancaires se font au taux de 3900 livres pour un dollar. 

"Soyez un refuge pour les étudiants", a ajouté M. Majzoub. Il a encore rappelé que, début juillet également, une circulaire avait été publiée, interdisant la facturation des frais d'écolage dans d'autres devises que la livre libanaise. Ce texte "interdit également d'obliger les élèves d'acheter les manuels et fournitures scolaires directement auprès de l'école", a précisé le ministre de l'Education, qui a annoncé qu'il allait suivre de près ce dossier. 

Vendredi, une délégation des onze grandes universités privées du Liban (totalisant 90 000 étudiants) avait été reçue à Baabda, où les responsables universitaires avaient réclamé la libération de leurs capitaux et la fixation d’un taux qui leur serait particulier et que la BDL subventionnerait. Plus tôt dans la semaine, l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, qui avait dans un premier temps prévu d'augmenter le taux de change de la livre par rapport au dollar applicable pour le règlement des frais universitaires des étudiants pour la rentrée d’automne 2020-2021 afin d'éviter des licenciements, avait finalement décidé de geler cette mesure. 

L'ensemble du secteur éducatif subit de plein fouet, à l'instar de tout le Liban, les retombées de la grave crise économique et financière. Dans ce contexte de crise, une autre grande université du pays, l'Université américaine de Beyrouth (AUB), a procédé à plusieurs centaines de licenciements au sein de l'institution ainsi qu'à l'hôpital qui lui est affilié, l'AUBMC, provoquant une onde de choc dans le pays.

Le ministre libanais de l'Education, Tarek Majzoub, a exhorté samedi les universités et écoles du pays à recourir au taux de change de 1515 livres libanaises pour un dollar pour le paiement des frais d'inscription, rappelant que cela avait été recommandé par les autorités début juillet. Dans un tweet, il a appelé les universités à devenir "un refuge" pour les étudiants."Le 1er...