
Le chef de la diplomatie russe, Serguei Lavrov. Photo d'archives AFP / Filippo MONTEFORTE
La Russie voit encore une "chance" de sauver l'accord international sur le programme nucléaire iranien, a déclaré mardi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.
Conclu en 2015 entre la Chine, la Russie, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l'Iran, cet accord, baptisé Plan d'action global commun (PAGC), menace de voler en éclats depuis que Washington s'en est retiré unilatéralement en 2018, avant de rétablir de lourdes sanctions économiques contre Téhéran. En 2019, l'Iran a entamé un désengagement progressif en riposte à cette décision des Etats-Unis.
"Nous sommes convaincus qu'une chance persiste encore de faire revenir le PAGC en une situation stable", a affirmé M. Lavrov, cité par les agences de presse russes, lors d'une rencontre à Moscou avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif. "En tout cas, nous comme nos amis iraniens faisons tout notre possible pour cela", a-t-il assuré.
Pour sa part, M. Zarif, cité par l'agence de presse publique RIA Novosti, a fait l'éloge du rôle "remarquable" joué par Moscou pour préserver l'accord sur le nucléaire iranien. Les relations entre Moscou et Téhéran "se basent sur un respect mutuel et vont apporter de la paix et de la stabilité dans la région", a-t-il estimé.
Depuis le retrait unilatéral des Etats-Unis en 2018 de l'accord sur le nucléaire iranien et le rétablissement des sanctions américaines contre la République islamique, l'économie iranienne a chuté significativement. L'épidémie de nouveau coronavirus a exacerbé les difficultés économiques du pays, qui avait fermé temporairement en mars les commerces non-essentiels et réduit ses exportations, entraînant une forte dévaluation de la monnaie nationale et une inflation.
Conclu en 2015 entre la Chine, la Russie, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l'Iran, cet accord, baptisé Plan d'action global commun (PAGC), menace de voler en éclats depuis que Washington s'en est...
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