
Des manifestants observant un sit-in devant les bâtiments d'EDL à Halba. Photo ANI
Plusieurs manifestants ont organisé des sit-in mardi dans le quartier de Saïfi à Beyrouth, ainsi qu'à Halba dans le Akkar, devant les bâtiment d'Électricité du Liban, l'office public en charge du réseau électrique du pays, pour protester contre le rationnement du courant qui sévit au Liban depuis des semaines, tandis que le ministère de l'Énergie ne cesse de promettre une amélioration prochaine de la situation.
A Halba, les manifestants ont fermé l'accès aux bâtiments d'EDL, empêchant les employés d'avoir accès à leurs postes de travail. Les protestataires se sont plaint "du rationnement drastique et des coupures répétées de courant", ainsi que de la "négligence et la marginalisation" dont est victime leur région, le Akkar. Ils ont appelé tous ses habitants à se joindre à leur mouvement.
Leurs revendications sont proches de celles des manifestants rassemblés devant les bâtiments d'EDL dans le quartier Saïfi à Beyrouth. Ceux-ci ont déploré une augmentation des heures de rationnement du courant électrique. Ils ont scandé des slogans appelant le ministre de l'Énergie Raymond Ghajar à "trouver des solutions ou à démissionner".
Le Liban, qui traverse une crise économique profonde, éprouve des difficultés à s'approvisionner en carburant pour alimenter ses centrales électriques. Le ministre de l'Énergie n'a de cesse de promettre une amélioration prochaine de la situation, avec l'arrivée de pétroliers qui doivent décharger leur cargaison de fuel, sans qu'une baisse des heures de rationnement se fasse ressentir.
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