Le bureau du procureur général près la cour de cassation du Mont-Liban a lancé mardi des poursuites contre l'uléma chiite Ali el-Amine, connu pour son opposition au Hezbollah et au mouvement Amal, à la suite d'une plainte déposée contre lui, notamment pour avoir rencontré des responsables israéliens. Dans leur plainte, les plaignants intentant un procès contre le dignitaire chiite lui reprochent d'avoir rencontré des responsables israéliens lors d'une visite à Bahreïn, de "s'attaquer constamment à la résistance et à ses martyrs", de créer des dissensions confessionnelles et de violer les règles de la confession jaafarite.
En décembre dernier, le religieux s'était déjà défendu des mêmes accusations de normalisation avec Israël lancées à son encontre, après sa participation à un forum sur le dialogue des religions à Bahreïn, où se trouvait également le grand-rabbin de Jérusalem, Shlomo Amar. Ses fonctions religieuses avaient été limitées par le conseil supérieur chiite et il avait été convoqué par le bureau de la sécurité nationale relevant de la Sûreté générale. Ali el-Amine avait alors dénoncé "une campagne visant à le faire passer pour un traître" organisée par le Hezbollah.
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