Des chauffeurs de taxi ont tenu mardi un sit-in devant le ministère de l'Intérieur, à Beyrouth, pour faire entendre une série de revendications, parmi lesquelles une hausse des tarifs et des exemptions de certaines taxes.
Les protestataires réunis devant le ministère ont entre autres demandé "une hausse des tarifs d'au moins 3.000 livres" et "une exemption des frais de l'inspection mécanique pour les années 2019 et 2020 et des frais de la Sécurité sociale durant six mois". Ils ont aussi exigé, entre autres, qu'il soit interdit aux "conducteurs syriens de travailler" ou encore qu'il y ait un nombre limité de voitures privées. Ils ont aussi réclamé que soient bannies les applications électroniques "illégales" et que les autorités luttent contre les véhicules qui exercent la profession sans autorisation.
Réagissant à leurs demandes, la direction de la Caisse nationale de la Sécurité sociale a annoncé que les chauffeurs de taxi dont la licence a expiré entre le 18 octobre 2019 et le 30 juillet 2020 continuaient de bénéficier de la couverture de la CNSS.
Déjà frappés par la crise économique qui frappe le Liban, la pire en trente ans, les chauffeurs de taxi ont été impactés par les mesures liées à la lutte contre la propagation du coronavirus, qui ont fortement limité la circulation des personnes.
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