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Sanctions américaines contre la CPI : la France exprime sa "consternation"

Sanctions américaines contre la CPI : la France exprime sa

Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian. Photo d'archives Sébastien Berger/AFP

La France a exprimé vendredi sa "consternation" après la décision américaine d'autoriser la mise en place de sanctions à l'encontre de personnels de la Cour pénale internationale (CPI).

"Cette décision représente une attaque grave contre la Cour (...)et, au-delà, une remise en cause du multilatéralisme et de l'indépendance de la justice", a estimé le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian dans un communiqué.

Déjà engagé dans une offensive sans précédent contre la CPI, Donald Trump a encore haussé le ton jeudi en annonçant des sanctions économiques pour dissuader la juridiction de poursuivre des militaires américains pour leur implication dans le conflit en Afghanistan. Il s'agit d'une riposte directe à la décision en appel prise en mars par la juridiction qui siège à La Haye, aux Pays-Bas, d'autoriser l'ouverture d'une enquête pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité en Afghanistan, malgré l'opposition de l'administration américaine.

"La France réitère son plein soutien à la CPI", qui est "la seule juridiction pénale internationale permanente et à vocation universelle", estime le chef de la diplomatie française. "Elle joue à ce titre un rôle primordial dans la lutte contre l'impunité des auteurs de crimes les plus graves. Elle apporte ainsi une réponse au besoin de justice des victimes de ces crimes et contribue à la paix et à la stabilité internationales".

Le ministre appelle Washington à revenir sur sa décision et précise que Paris "continuera à agir pour que la Cour soit en mesure de remplir sa mission de manière indépendante et impartiale, conformément au Statut de Rome".

La France a exprimé vendredi sa "consternation" après la décision américaine d'autoriser la mise en place de sanctions à l'encontre de personnels de la Cour pénale internationale (CPI).
"Cette décision représente une attaque grave contre la Cour (...)et, au-delà, une remise en cause du multilatéralisme et de l'indépendance de la justice", a estimé le ministre des Affaires...