Le chef des Kataëb, Samy Gemayel, qui a pris fait et cause pour le mouvement de contestation contre la classe dirigeante, a affirmé lundi qu'il ne croyait pas en une révolution violente, deux jours après une grande mobilisation de la contestation à Beyrouth qui a été éclipsée par des tensions communautaires.
"Je ne crois ni en la violence, ni en une révolution violente", a déclaré M. Gemayel lors d'une émission télévisée, dénonçant des "chambres d'opération qui cherchent à créer un conflit entre les Kataëb et les contestataires". "La révolution du 17 octobre est repartie malgré les tentatives du pouvoir de la faire avorter en lançant des rumeurs et en créant de faux problèmes", a-t-il ajouté. "Je crois qu'il n'arrivera à ses fins car le peuple n'a pas d'autre choix que le changement", a poursuivi le député du Metn, affirmant que le pouvoir "ne veut pas d'élections législatives anticipées car il sait très bien que le peuple va porter de nouveaux équilibres au Parlement".
Soulignant que "c'est le pouvoir qui a imposé la 1559 et les armes du Hezbollah pour les manifestations", M. Gemayel a déclaré que "le Hezbollah est un obstacle à la construction de l'Etat".
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