Les contestataires ne décoléraient pas mercredi soir après l'arrestation de l’activiste controversé Rabih Zein à Jbeil plus tôt dans la journée. Dans la soirée, des activistes se sont rassemblés devant le siège de la Sûreté de l'Etat, à Dékouané, pour réclamer la libération de Rabih Zein. D'autres ont brûlé des pneus devant le Casino du Liban pour protester contre l'incarcération de l'activiste controversé, qui fait l'objet de plusieurs mandats d'arrêt.
Plus tôt dans l'après-midi, des contestataires s'étaient rassemblés sur la place al-Nour, à Tripoli, au Liban-Nord. Plusieurs routes ont été coupées autour de la place au moyen de pneus brûlés et de pierres. Ils devaient par la suite couper la route à l’aide de pneus brûlés à Miniyé et au niveau de l’autoroute Beyrouth-Tripoli en face du complexe balnéaire Palma. Le mouvement de protestation devait s’étendre jusqu’au Akkar où des routes ont été également coupées dans le périmètre du village de Mhamra.
Parallèlement, d'autres activistes ont manifesté devant le siège du ministère de l'Intérieur, à Beyrouth, pour protester contre le traitement des activistes et leur convocation en justice, contre lesquels plusieurs voix s'élèvent et qualifient d'atteinte à la liberté d'expression. Lors de cette manifestation, les protestataires ont appelé les gens à descendre dans les rues, demandé un entretien avec le ministre de l'Intérieur, Mohammad Fahmi, et réclamé des indemnisations.
Le mouvement, qui a multiplié les actions ponctuelles ces derniers jours, s'est donné rendez-vous pour une grande mobilisation samedi prochain.
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