"Le secrétaire général (Antonio Guterres) réitère son appel à un cessez-le-feu immédiat et se déclare particulièrement préoccupé par le risque que font peser sur la population civile les affrontements militaires grandissants" dans la province d'Idleb, a déclaré dans un communiqué Stéphane Dujarric, porte-parole de l'organisation.
"A défaut d'agir rapidement, le risque d'une escalade encore plus grande augmente d'heure en heure", a-t-il ajouté. "Le secrétaire général rappelle qu'il n'y a pas de solution militaire au conflit syrien".
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, qui s'est entretenu avec le chef de la diplomatie turque Mevlüt Cavusoglu, a aussi appelé à la "désescalade", exhortant toutes les parties "à éviter que ne s'aggrave davantage la situation humanitaire épouvantable dans la région".
Le département d'Etat américain a de son côté appelé Damas et Moscou à mettre un terme à leur "offensive odieuse".
"Nous étudions les meilleures façons de pouvoir venir en aide à la Turquie dans cette crise", a affirmé un porte-parole de la diplomatie américaine dans un communiqué.
Signe que la situation pourrait empirer: Ankara a annoncé que l'armée turque bombardait dans la nuit de jeudi à vendredi des positions du régime de Bachar al-Assad en représailles à la mort de ses soldats.
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