Leurs contrôles effectués par des militaires sont destinés notamment à débusquer des cas de hausse injustifiée des prix ou de ventes de produits de mauvaise qualité, explique un communiqué de la police financière de Milan.
Plusieurs vendeurs illégaux ont été sanctionnés, dont deux hommes qui vendaient des masques de protection sans la marque CE dans certains quartiers de Milan.
Un autre vendait des centaines de flacons de gel anti-bactérien à un prix très élevé, dont le contenu est en cours d'analyse.
En outre, la police financière a saisi documents et données informatiques chez Amazon et eBay, dans le cadre d'une enquête sur les ventes à prix d'or de masques et gels désinfectants sur internet, s'est félicitée mercredi l'union italienne des consommateurs.
"Super nouvelle! C'est une honte nationale de spéculer sur la peau des Italiens", a commenté dans un communiqué le président de l'Union nationale des consommateurs UNC, Massimiliano Dona.
"Le problème n'est pas uniquement le prix astronomique des produits, mais la vente de masques non conformes, qui n'avaient aucune efficacité, y compris lorsqu'ils étaient utilisés par des personnes infectées par le coronavirus", a-t-il souligné.
Face à l'épidémie de coronavirus, les Italiens se sont rués sur les masques de protection et les gels désinfectants, provoquant une pénurie dans les pharmacies et de nombreux supermarchés du Nord du pays. Les escrocs n'ont pas tardé à chercher à en tirer profit.
Mardi matin, un internaute proposait ainsi un flacon d'un litre de solution antibactérienne pour 300 euros sur le site de vente en ligne Ebay. Pour un désinfectant pour bébé, il fallait débourser pas moins de 240 euros.
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