Le procureur financier Ali Ibrahim a engagé mercredi des poursuites contre 17 cambistes issus de différents quartiers de Beyrouth, accusés d'avoir enfreint la loi régissant leurs activités. Le dossier a été déféré devant le juge d'instruction de Beyrouth, Georges Rizk.
Ce n'est pas la première fois, depuis la crise des changes, que la justice accuse des responsables de bureaux de change de mauvaises pratiques. La veille, le procureur Ibrahim avait déjà attaqué 18 d'entre eux en justice.
Le Liban est en proie à une grave crise économique qui affecte profondément le marché des changes. La livre libanaise reste arrimée au dollar au taux officiel de 1.507 livres pour un dollar, mais s'échange à des taux beaucoup plus élevés chez les changeurs, jusqu'à 2.500 dollars par moments.
Le 21 janvier, un accord avait été trouvé avec la Banque du Liban pour limiter l'envolée des cours, imposant une limite de 2.000 livres pour un dollar.
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