Les médias d'Etat syriens n'ont pas fait mention de la reprise de cette partie de l'autoroute, mais ont précisé que les forces du régime ont pris le contrôle de deux villages situés le long de cet axe routier.
"Les forces du régime ont pris le contrôle de l'entière partie de l'autoroute Damas-Alep qui traverse la province d'Idleb", a déclaré Rami Abdel Rahmane, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Cette autoroute stratégique, la M5, est depuis longtemps dans le collimateur du régime, qui souhaite mieux maîtriser le trafic routier allant de Damas à la seconde principale ville et ancien pôle industriel du pays, Alep (nord-ouest).
Selon l'Observatoire, si les combattants pro-Damas prennent encore 30 km de cette autoroute situés dans le sud de la province d'Alep, ils auront le contrôle de la totalité de cette province.
L'autoroute M5, qui part de la frontière jordanienne, est la plus longue du pays.
En deux mois, quelque 586.000 personnes ont été déplacées par les hostilités dans cette région dont la moitié est dominée par les jihadistes et où sont présents des groupes rebelles, selon un nouveau bilan de l'ONU.
Plus de 300 civils ont été tués, selon l'Observatoire.
La Turquie, qui a des troupes dans le nord-ouest syrien y compris à Idleb, où elle soutient des rebelles, a plusieurs fois sommé le régime de Bachar al-Assad et Moscou d'arrêter leur offensive.
Déclenchée en mars 2011 avec la répression de manifestations antigouvernementales, la guerre en Syrie a fait plus de 380.000 morts et poussé à l'exil des millions de personnes. Le conflit a gagné ensuite en complexité avec l'implication de puissances régionales et internationales.
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