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Alger poursuit ses consultations régionales sur le conflit en Libye

Le chef de la diplomatie émiratie cheikh Abdallah ben Zayed Al-Nahyane avec son homologue algérien Sabri Boukadoum. REUTERS/Ramzi Boudina

Alger a poursuivi lundi ses consultations régionales sur la crise libyenne en recevant le chef de la diplomatie émiratie Cheikh Abdallah ben Zayed Al-Nahyane.

Au cours de sa visite, ce dernier s'est entretenu avec son homologue algérien Sabri Boukadoum ainsi qu'avec le Premier ministre Abdelaziz Djerad et le président Abdelmadjid Tebboune.

Dans une déclaration à l'issue de son entretien avec le ministre émirati, M. Boukadoum a précisé que les deux parties avaient discuté de la situation en Libye et convenu de "poursuivre leurs relations de longue date".

De son côté, le chef de la diplomatie émiratie a transmis une invitation au président algérien à se rendre aux Emirats.

L'Algérie, qui partage près de 1.000 km de frontière avec la Libye, multiplie les consultations pour tenter d'oeuvrer au règlement politique d'un conflit qui menace la stabilité régionale.

Dans ce cadre, Alger a accueilli jeudi une réunion des pays voisins de la Libye à la suite du sommet international de Berlin. Lors de ce dernier, les principaux pays concernés par le conflit se sont engagés à oeuvrer au renforcement du cessez-le-feu en vigueur depuis le 12 janvier, en cessant notamment de violer l'embargo sur les livraisons d'armes.

Les dirigeants algériens ont reçu dimanche le président turc Recep Tayyip Ergogan, dont le pays a autorisé récemment l'envoi de militaires en Libye, qui a estimé que la crise ne pouvait être résolue par des "moyens militaires".

Plongée dans le chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est aujourd'hui déchirée entre le gouvernement d'union (GNA), reconnu par l'ONU et basé à Tripoli, et un pouvoir incarné par l'homme fort de l'est, le maréchal Khalifa Haftar.

Ce dernier est soutenu notamment par les Emirats arabes unis, l'Egypte et la Russie, tandis que l'Algérie est soucieuse de rester à "équidistance" des deux belligérants et rejette "toute ingérence étrangère".

Alger a poursuivi lundi ses consultations régionales sur la crise libyenne en recevant le chef de la diplomatie émiratie Cheikh Abdallah ben Zayed Al-Nahyane. Au cours de sa visite, ce dernier s'est entretenu avec son homologue algérien Sabri Boukadoum ainsi qu'avec le Premier ministre Abdelaziz Djerad et le président Abdelmadjid Tebboune. Dans une déclaration à l'issue de son...