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Dernières Infos - Liban

Kaouk critique "les divisions et règlements de compte" politiques qui aggravent la crise

Le cheikh Nabil Kaouk, membre du Conseil central du Hezbollah. Photo Ani

Le cheikh Nabil Kaouk, membre du Conseil central du Hezbollah, a critiqué lundi "les divisions et règlements de compte" sur la scène politique libanaise qui attisent, selon lui, la crise socio-économique et financière du pays, affirmant que le parti chiite est en faveur d'un nouveau gouvernement "capable de sauver" le Liban. 

"La crise au Liban ne fait qu'empirer", a déclaré M. Kaouk lors d'une cérémonie à Khiam, au Liban-Sud. Soulignant que "lorsqu'une crise de cette importance a lieu dans n'importe quel autre pays, tout le monde se rassemble pour éviter l'effondrement et stopper l'hémorragie". Il a critiqué le fait qu'au Liban "les divisions et règlements de compte aggravent toujours plus la dégradation financière et socio-économique". 

"Depuis le départ, le Hezbollah n'a jamais cherché à obtenir des quote-parts spécifiques. Le parti veut seulement trouver les solutions les plus efficaces et les plus rapides pour arrêter l'effondrement et sauver le pays", a ajouté le responsable chiite. Et de souligner que pour y parvenir, il faut "former un gouvernement fiable, capable de sauver" le pays. 

Depuis presque trois mois, les manifestants libanais appellent à la chute de tous les responsables, accusés de corruption et d'incompétence, alors que le pays traverse une grave crise économique et de liquidités. Sous la pression de la rue, le gouvernement de Saad Hariri avait démissionné le 29 octobre. Le 19 décembre, à l'issue de consultations parlementaires, le président Michel Aoun a désigné l'ex-ministre Hassane Diab, appuyé par les partis du 8-Mars, au poste de Premier ministre. Malgré le fait qu'il insiste à former un cabinet de technocrates indépendants, comme cela est réclamé par la contestation, M. Diab est rejeté par les protestataires, qui estiment qu'il fait partie de la même classe politique corrompue dont ils réclament le départ. Et alors que la formation d'un cabinet de technocrates semblait se rapprocher la semaine dernière, le chef du Parlement, Nabih Berry, a à nouveau réclamé un cabinet techno-politique, allant jusqu'à annoncer que le mouvement Amal suspendrait sa participation au gouvernement jusqu’à ce que ses "demandes soient prises en compte", une prise de position qui semble éloigner la perspective de la formation prochaine du gouvernement.


Le cheikh Nabil Kaouk, membre du Conseil central du Hezbollah, a critiqué lundi "les divisions et règlements de compte" sur la scène politique libanaise qui attisent, selon lui, la crise socio-économique et financière du pays, affirmant que le parti chiite est en faveur d'un nouveau gouvernement "capable de sauver" le Liban. "La crise au Liban ne fait qu'empirer", a déclaré M. Kaouk...